
Côte d’Ivoire hors des sentiers battus : 10 escales pour ressentir l’âme du pays
Et si le vrai voyage commençait là où les routes s’effacent ?
Au-delà d’Abidjan l’effervescente et des plages de carte postale, la Côte d’Ivoire cache des trésors discrets, nichés entre lagunes secrètes, villages oubliés et montagnes silencieuses.
Ici, pas de foule pressée, pas de circuits programmés. Seulement le bruissement des cocotiers à Jacqueville, la chaleur des marchés de Dabou, la beauté brute de Grand-Béréby, la savane du Mont Sangbé balayée par le vent.
Voyager hors des sentiers battus en Côte d’Ivoire, c’est s’immerger dans un pays vivant et multiple. C’est prendre le temps de marcher au rythme des villages, de goûter aux fruits cueillis sur les marchés, d’écouter les histoires racontées au crépuscule. C’est ressentir la force d’une culture fière, généreuse, façonnée par la nature et les traditions.
Dans cet article, nous vous emmenons loin des itinéraires classiques, vers 10 escales inattendues, pour découvrir une Côte d’Ivoire sensible, lumineuse, authentique. Alors, enfilez vos chaussures d’explorateur : le voyage commence.

1. Jacqueville – La mer, les cocotiers… sans la foule
Pourquoi y aller ?
À seulement quelques encablures d’Abidjan, Jacqueville est un monde à part, oublié par les foules pressées.
Ici, la mer rencontre les cocotiers sous un ciel immense, les plages s’étirent à perte de vue, et le temps semble suspendu.
Jacqueville est une invitation à ralentir. À marcher pieds nus sur le sable blond, à observer les pirogues colorées qui rentrent de la pêche au lever du jour, à échanger quelques sourires avec les artisans du village qui sculptent le bois ou tissent les fibres végétales sous l’ombre des arbres.
Voyager à Jacqueville, c’est ressentir la douceur de vivre ivoirienne, loin de l’agitation, proche des gens et de la nature.
Que faire à Jacqueville ?
- Se balader sur les plages infinies
Marchez le long de plages presque désertes, où seules quelques embarcations de pêcheurs ponctuent l’horizon. Au coucher du soleil, la lumière embrase l’eau et le sable dans des teintes d’or et de pourpre. - Assister à l’arrivée des pirogues
Tôt le matin, rendez-vous au bord de la plage pour voir les pêcheurs tirer leurs filets, souvent aidés par tout le village. Une scène simple mais puissante, qui célèbre le lien entre l’homme et l’océan. - Découvrir les villages artisanaux
Dans les alentours, de petits villages perpétuent des savoir-faire ancestraux : sculpture sur bois, vannerie, tissage traditionnel. Une belle occasion d’acheter un souvenir unique directement auprès de ceux qui le créent. - Déguster un poisson braisé les pieds dans le sable
Goûtez aux spécialités locales, tout juste sorties de l’eau : mérou, capitaine ou barracuda grillés au feu de bois, accompagnés d’attiéké et de piment doux.
Comment y aller ?
- Depuis Abidjan
Jacqueville se situe à environ 1h30 à 2h de route d’Abidjan. Après avoir traversé le pont Henri Konan Bédié, suivez la route qui longe la lagune Ébrié vers l’ouest. Une traversée du bac peut être nécessaire pour atteindre la ville selon l’itinéraire choisi. - Depuis Yamoussoukro
Depuis Yamoussoukro, comptez environ 4h de route en passant par Tiassalé et Sikensi. Une option idéale pour combiner un séjour entre capitale politique et littoral discret. - Depuis Paris
Vol direct Paris–Abidjan (environ 6h30 de vol). Une fois à Abidjan, il suffit de louer un véhicule ou de prendre un taxi privé pour rejoindre Jacqueville dans la foulée, en moins de deux heures.
2. Dabou – Aux portes d’Abidjan, l’âme des peuples Adjoukrous
Pourquoi y aller ?
À quelques kilomètres d’Abidjan, Dabou offre un visage différent de la Côte d’Ivoire : plus rural, plus authentique, plus intime.
Berceau du peuple Adjoukrou, Dabou est un concentré de traditions vivantes : pagnes tissés à la main, cérémonies rituelles, marchés colorés où se croisent herboristes, artisans et conteurs.
Voyager à Dabou, c’est plonger dans une Côte d’Ivoire profonde, où chaque village semble avoir son histoire, ses danses, ses croyances, ses secrets chuchotés au bord des chemins de terre rouge.
Ici, l’Afrique se vit à hauteur d’homme, dans le sourire d’une tisseuse ou la générosité d’un plat partagé.
Que faire à Dabou ?
- Visiter les ateliers de tissage traditionnel
À Dabou, le pagne est plus qu’un vêtement : c’est une identité. Découvrez les techniques ancestrales du tissage à la main, observez les gestes précis des artisans, et repartez avec une étoffe chargée de sens. - Explorer les villages alentour
Les environs de Dabou regorgent de petits villages Adjoukrous où traditions et hospitalité sont reines. Marchez d’un hameau à l’autre, assistez à une fête villageoise ou à une cérémonie coutumière si votre visite coïncide avec une grande date. - Flâner sur le marché de Dabou
Mêlez-vous aux habitants sur les marchés animés, imprégnez-vous des parfums d’épices, de fruits tropicaux, de tissus multicolores.
Un moment parfait pour discuter, goûter, et comprendre un peu mieux la vie quotidienne. - Découvrir les paysages de lagunes
À l’est de Dabou, les bras de lagune offrent des paysages paisibles, propices à une balade en pirogue ou à une simple contemplation.
Comment y aller ?
- Depuis Abidjan
Dabou est très facilement accessible depuis Abidjan : comptez environ 1h de route. Prenez l’autoroute du Nord (A1) en direction de Yopougon, puis suivez la sortie Dabou. Le trajet est fluide hors heures de pointe. - Depuis Yamoussoukro
Depuis Yamoussoukro, il faut compter environ 3h de route, en passant par Tiébissou et Sikensi, avant de rejoindre l’axe menant à Dabou. - Depuis Paris
Vol direct Paris–Abidjan (6h30 de vol). À votre arrivée à Abidjan, il vous suffira d’une courte heure de route pour plonger dans l’univers chaleureux et authentique de Dabou.
3. Grand-Lahou – Là où la lagune épouse l’océan
Pourquoi y aller ?
À Grand-Lahou, la lagune et l’océan se frôlent, s’entrelacent, avant de se fondre dans un ballet d’eau salée et d’eau douce.
Ancienne capitale coloniale, aujourd’hui presque oubliée, Grand-Lahou a gardé le charme discret des lieux où le temps semble s’être arrêté.
La nature y est reine : mangroves silencieuses, plages infinies, lagunes étincelantes sous le soleil. Les villages lacustres, accessibles en pirogue, offrent un visage rare de la Côte d’Ivoire, où l’homme vit au rythme des marées, entre terre et mer.
Voyager à Grand-Lahou, c’est choisir de ralentir, de s’abandonner à la beauté simple des paysages, et de goûter à la douceur d’un monde suspendu entre deux eaux.
Que faire à Grand-Lahou ?
- Explorer la lagune en pirogue
Partez à la découverte des villages lacustres, où les maisons colorées semblent flotter sur l’eau. Glissez entre les racines de mangroves, observez les pêcheurs poser leurs filets, écoutez les oiseaux marins rythmer votre traversée. - Profiter des plages sauvages
Ici, l’océan se déploie sans fin, bordé de cocotiers et de sable blond. Posez votre serviette, fermez les yeux, laissez le vent iodé et le bruit des vagues vous envelopper. - Découvrir les vestiges coloniaux
Flânez dans les ruines de l’ancienne ville coloniale, témoin d’un passé révolu. Le vieux phare et quelques bâtisses effacées par le temps racontent l’histoire oubliée de Grand-Lahou. - Goûter aux spécialités locales
Ne manquez pas de savourer un poisson braisé tout juste pêché, accompagné d’attiéké et d’une sauce pimentée maison, en bord de lagune.
Comment y aller ?
- Depuis Abidjan
Comptez environ 2h30 de route. Prenez la direction de Dabou, puis poursuivez vers Grand-Lahou par une route parfois cahoteuse mais pittoresque, bordée de villages et de plantations. - Depuis Yamoussoukro
Depuis Yamoussoukro, prévoyez environ 4h30 de route en rejoignant Dabou puis Grand-Lahou. Un itinéraire parfait pour découvrir la diversité des paysages entre l’intérieur du pays et la côte. - Depuis Paris
Vol direct Paris–Abidjan (6h30 de vol), puis transfert par la route jusqu’à Grand-Lahou. Prévoir de louer un véhicule pour profiter pleinement de la liberté des trajets côtiers.
4. Sassandra – Histoire oubliée, plages sauvages
Pourquoi y aller ?
Sassandra est l’une de ces villes où l’histoire murmure entre deux vagues.
Ancien port colonial tombé dans l’oubli, ce bout de côte semble vivre en marge du temps : maisons décrépites à l’architecture nostalgique, marchés colorés, plages immenses bordées d’une végétation luxuriante.
Ici, la nature a repris ses droits : les cocotiers frémissent sous l’alizé, les tortues viennent encore pondre sur les plages, les falaises tombent abruptement dans l’océan.
Voyager à Sassandra, c’est ressentir la force brute de l’océan, explorer une ville suspendue entre passé et présent, et savourer une Côte d’Ivoire sincère, loin des regards.
Que faire à Sassandra ?
- Explorer le vieux quartier colonial
Marchez entre les vestiges de l’ancien quartier européen : maisons en bois, vieilles bâtisses en ruine, échos d’une époque révolue.
Un lieu chargé d’âme pour les amateurs d’histoire et de photographie. - Se perdre sur les plages désertes
Entre falaises et cocotiers, les plages de Sassandra invitent à la solitude et à la contemplation.
Partez tôt le matin pour marcher des kilomètres sans croiser âme qui vive, avec pour seule compagnie les empreintes des crabes dans le sable. - Observer les tortues marines (saisonnièrement)
De novembre à mars, avec un peu de chance et beaucoup de respect, il est possible d’apercevoir des tortues venir pondre sur les plages isolées. - Goûter aux poissons fumés au marché
Le marché de Sassandra est réputé pour ses produits de la mer, notamment le poisson fumé artisanal, à déguster sur place ou à ramener en souvenir gustatif.
Comment y aller ?
- Depuis Abidjan
Comptez environ 5h de route. Prenez la direction de Dabou, puis suivez la route côtière en direction de San Pedro. La route est pittoresque mais parfois en mauvais état : la prudence est de mise. - Depuis Yamoussoukro
Depuis Yamoussoukro, il faut prévoir environ 6h de route. Vous descendrez vers la côte via Gagnoa avant de rejoindre la route de Sassandra. - Depuis Paris
Vol direct Paris–Abidjan (6h30 de vol). Depuis Abidjan, prévoir un transfert par la route. Alternativement, certains petits vols intérieurs desservent San Pedro, situé à 1h30 de route de Sassandra.
5. Grand-Béréby – L’un des secrets les mieux gardés du littoral
Pourquoi y aller ?
À l’extrême sud-ouest de la Côte d’Ivoire, Grand-Béréby est une pépite encore peu connue des voyageurs.
Ici, l’océan sculpte des criques secrètes, les plages ourlées de cocotiers s’étendent à l’infini, et la forêt tropicale semble veiller sur ce bout de littoral préservé.
Grand-Béréby, c’est le luxe rare de la simplicité : des villages de pêcheurs aux barques colorées, des hôtels discrets nichés entre mer et forêt, des couchers de soleil éclatants sur des plages désertes.
Venir ici, c’est avoir le sentiment d’atteindre le bout du monde, où tout invite à la contemplation, à la marche, à la déconnexion.
Que faire à Grand-Béréby ?
- Explorer les criques secrètes
La côte autour de Grand-Béréby est jalonnée de petites plages cachées, accessibles à pied ou en pirogue. Certaines sont totalement désertes : idéales pour des baignades sauvages ou des pique-niques improvisés. - Partir en pirogue à la découverte des villages côtiers
Embarquez avec un pêcheur local pour naviguer d’une crique à l’autre, rencontrer des communautés isolées, et découvrir un mode de vie tourné vers la mer. - Randonnée en forêt
La forêt tropicale borde directement le littoral. Avec un guide local, partez à la découverte des sentiers forestiers, à la recherche des singes, perroquets et papillons exotiques. - Observer les tortues marines (saisonnièrement)
De novembre à mars, les plages de Grand-Béréby accueillent aussi les tortues venues pondre. Des associations locales organisent parfois des observations respectueuses au coucher du soleil.
Comment y aller ?
- Depuis Abidjan
Comptez environ 7h à 8h de route. Prenez la direction de San Pedro via la route côtière, puis continuez encore 1h30 en direction de Grand-Béréby. C’est long, mais les paysages variés (forêts, plantations, lagunes) valent largement le détour. - Depuis Yamoussoukro
Depuis Yamoussoukro, il faut compter environ 8h de route, en descendant vers Gagnoa, Sassandra, San Pedro, puis Grand-Béréby. - Depuis Paris
Vol direct Paris–Abidjan (6h30 de vol). Puis soit trajet par la route jusqu’à Grand-Béréby, soit vol intérieur jusqu’à San Pedro (quand disponible), et route pendant 1h30 pour rejoindre Grand-Béréby.
6. Adiaké – Entre lagunes et îles perdues
Pourquoi y aller ?
Adiaké, c’est le royaume de l’eau. Ici, la lagune Aby déploie ses bras tranquilles, parsemés de petites îles oubliées, où la nature a encore tous ses droits. C’est une Côte d’Ivoire douce et secrète qui se dévoile, entre eaux calmes, forêts de palétuviers, villages de pêcheurs et plages désertes.
Voyager à Adiaké, c’est embarquer pour une aventure paisible : voguer au fil de l’eau, poser pied sur des îlots sauvages, savourer un poisson grillé dans une paillote cachée.
Un paradis discret pour les amoureux de lagunes, de silence, et de paysages intacts.
Que faire à Adiaké ?
- Naviguer sur la lagune Aby
Louez une pirogue motorisée et partez explorer les îles. Chaque arrêt est une surprise : plages secrètes, cocoteraies sauvages, petits villages où le temps semble suspendu. - Découvrir l’île Assokomonobaha
Cette île est l’une des plus connues, mais reste préservée. Idéale pour une journée farniente, baignade, pique-nique sous les cocotiers, et rencontres avec les pêcheurs locaux. - Observer les oiseaux dans la mangrove
La région est un vrai sanctuaire pour les amateurs d’ornithologie : hérons, cormorans, aigrettes animent les rives paisibles. - Profiter des plages de sable fin
Certaines îles offrent de superbes plages désertes, parfaites pour se baigner, se détendre, ou simplement rêver face à l’infini.
Comment y aller ?
- Depuis Abidjan
Adiaké est à environ 1h30 à 2h de route depuis Abidjan. Prenez la route côtière en direction d’Assinie, puis bifurquez vers Adiaké.
La route est agréable, bordée de plantations d’hévéas et de palmiers. - Depuis Yamoussoukro
Depuis Yamoussoukro, comptez environ 5h de route, en passant par Abidjan puis vers l’est en direction de la côte lagunaire. - Depuis Paris
Vol direct Paris–Abidjan (6h30 de vol). Depuis Abidjan, il est facile de louer une voiture ou d’organiser un transfert privé pour rejoindre Adiaké et débuter votre exploration aquatique.
7. Parc National de la Marahoué – À la recherche de la nature intacte
Pourquoi y aller ?
Si vous rêvez d’explorer une Côte d’Ivoire encore secrète, loin des foules et au plus près de la nature, le Parc National de la Marahoué est fait pour vous.
Ici, la savane dorée s’étend à perte de vue, parsemée de forêts-galeries et de rivières sinueuses. Bien que fragilisé par le temps, ce parc abrite encore une biodiversité discrète mais précieuse : antilopes, singes, oiseaux rares… un monde sauvage qui se révèle aux visiteurs patients et respectueux.
Venir à la Marahoué, c’est s’offrir une immersion pure dans une nature africaine préservée, où chaque rencontre est un cadeau, chaque regard sur la plaine une bouffée d’espace et de liberté.
Que faire dans le Parc de la Marahoué ?
- Safari à la recherche de la faune
Avec un guide local, partez explorer les pistes rouges à la recherche des antilopes, singes et oiseaux. Ici, le safari est une aventure humble : rien n’est garanti, tout se mérite — et chaque observation devient magique. - Randonnées dans les forêts-galeries
À pied, vous pouvez découvrir des forêts denses qui bordent les rivières : fougères arborescentes, senteurs de sous-bois, cris d’oiseaux discrets… Un enchantement sensoriel à chaque pas. - Observer les oiseaux
La Marahoué est un véritable paradis pour les ornithologues. Prévoyez des jumelles pour admirer guêpiers, calaos et autres espèces colorées qui peuplent les cimes. - Découvrir les villages autour du parc
Rencontrez les communautés locales qui vivent aux abords du parc, pour mieux comprendre les liens entre l’homme et la nature dans cette région.
Comment y aller ?
- Depuis Abidjan
Comptez environ 5h à 6h de route pour atteindre la Marahoué. Prenez la direction de Yamoussoukro, puis continuez vers Bouaflé, ville porte d’entrée du parc. - Depuis Yamoussoukro
Depuis Yamoussoukro, la route est plus courte : environ 2h30. Direction Bouaflé, puis vers les accès du parc accompagnés d’un guide local. - Depuis Paris
Vol direct Paris–Abidjan (6h30 de vol). Ensuite, transfert par la route via Yamoussoukro et Bouaflé pour atteindre le parc.
8. Parc National du Mont Sangbé – Le royaume secret des antilopes
Pourquoi y aller ?
Perdu dans le nord-ouest de la Côte d’Ivoire, le Parc National du Mont Sangbé est l’un des joyaux les plus secrets du pays.
Ici, les montagnes ondulent sous le ciel immense, la savane alterne avec des forêts épaisses, et la faune sauvage évolue loin des regards.
Le parc abrite une incroyable diversité animale : antilopes, buffles, panthères (discrètes !), singes, et une myriade d’oiseaux colorés.
Moins fréquenté que d’autres réserves africaines, le Mont Sangbé offre une expérience de safari brute et précieuse, réservée à ceux qui aiment s’émerveiller sans attente, dans le respect profond de la nature.
Venir ici, c’est se reconnecter à l’Afrique sauvage, là où l’homme est encore un hôte discret parmi les géants de la plaine.
Que faire dans le Parc du Mont Sangbé ?
- Safari en 4×4 dans la savane et les montagnes
Accompagné d’un guide local expérimenté, explorez les vastes prairies à la recherche des troupeaux d’antilopes, buffles et singes qui peuplent le parc. - Randonnée sur les contreforts montagneux
Le parc est traversé par 18 massifs volcaniques : grimper sur l’un d’eux offre des vues spectaculaires sur la savane environnante, baignées de lumière dorée. - Observation ornithologique
Les montagnes et les forêts du Mont Sangbé sont un paradis pour les amateurs d’oiseaux : calaos, touracos, aigles pêcheurs… - Rencontrer les communautés locales
Les villages autour du parc perpétuent des traditions séculaires. Profitez de votre passage pour échanger avec les habitants et découvrir une Côte d’Ivoire rurale authentique.
Comment y aller ?
- Depuis Abidjan
Comptez environ 8h à 9h de route. Il faut rejoindre Daloa, puis monter vers Man et Touba avant d’atteindre les accès au parc.
Un trajet long mais ponctué de superbes paysages changeants. - Depuis Yamoussoukro
Depuis Yamoussoukro, comptez environ 6h de route, en passant par Daloa, puis Touba. C’est une option pratique pour combiner culture, nature et authenticité. - Depuis Paris
Vol direct Paris–Abidjan (6h30 de vol). Depuis Abidjan, trajet par la route recommandé. Prévoir au moins deux jours pour pleinement explorer la région, voire combiner avec Man et ses montagnes voisines.
9. San Pedro – L’énergie portuaire et les plages oubliées
Pourquoi y aller ?
San Pedro, c’est un mélange rare d’énergie et de quiétude.
Deuxième port de Côte d’Ivoire, connu pour le cacao et le commerce, San Pedro cache aussi, derrière son activité frénétique, des plages désertes, des criques sauvages et une ambiance chaleureuse de bout du monde.
Ici, on vient sentir le pouls d’une ville africaine en mouvement, puis s’échapper rapidement vers des étendues de sable où le temps ralentit.
San Pedro, c’est la porte d’entrée vers le Grand Ouest, mais c’est aussi un lieu qui mérite qu’on s’y attarde pour explorer ses contrastes.
Que faire à San Pedro ?
- Flâner sur le port
Assistez à l’arrivée des cargos, aux marchés animés où l’on vend poissons, cacao, anacardes… Un spectacle vivant, brut, qui montre l’âme laborieuse de la ville. - Découvrir les plages de Monogaga
À une quinzaine de kilomètres au sud, Monogaga est une plage sauvage à couper le souffle : sable doré, vagues puissantes, cocotiers penchés et… presque personne à l’horizon. - Marcher jusqu’à la baie de Drewin
Un petit bijou méconnu, parfait pour une journée au calme, entre baignade, pêche artisanale et balade les pieds dans l’eau. - Savourer la cuisine locale
Dans les maquis (petits restaurants populaires), dégustez une langouste grillée, un poisson braisé ou un plat de kédjénou, arrosé de bissap ou de bière locale.
Comment y aller ?
- Depuis Abidjan
Comptez environ 6h à 7h de route, en longeant la côte par Grand-Lahou, Sassandra, puis San Pedro. Une route qui traverse des paysages variés : plantations, forêts, littoral sauvage. - Depuis Yamoussoukro
Depuis Yamoussoukro, il faut prévoir environ 7h à 8h de route, en passant par Daloa, puis descendant sur San Pedro. Un trajet qui permet de traverser le cœur agricole du pays. - Depuis Paris
Vol direct Paris–Abidjan (6h30 de vol), puis route ou vol intérieur (selon disponibilité) jusqu’à San Pedro. L’option avion permet de gagner du temps pour rejoindre rapidement le sud-ouest.
10. Korhogo – L’âme des Senufo
Pourquoi y aller ?
Au nord de la Côte d’Ivoire, Korhogo est bien plus qu’une ville : c’est le cœur battant du pays Senufo, l’un des peuples les plus fascinants d’Afrique de l’Ouest.
Ici, l’art, la musique, les rites et les croyances se mêlent à chaque instant du quotidien. Voyager à Korhogo, c’est plonger dans une culture millénaire, vibrante, où le tissage, la sculpture, la danse et la spiritualité sont intimement liés.
À Korhogo, l’expérience est totale : on ne visite pas, on rencontre, on ressent, on apprend.
Que faire à Korhogo ?
- Visiter les ateliers d’artisans Senufo
Entrez dans les ateliers où l’on sculpte le bois, où l’on tisse à la main, où l’on fabrique des instruments traditionnels.
Observez les gestes ancestraux et discutez avec les artisans, souvent ravis de partager leur savoir-faire. - Découvrir les danses du Poro
Si vous avez la chance d’assister à une cérémonie, vous verrez les célèbres danseurs masqués du Poro, initiés au sein d’une société secrète. Un moment d’une intensité rare, entre art, spiritualité et transmission. - Gravir le mont Korhogo
Montez à pied sur ce petit sommet emblématique pour profiter d’une vue panoramique sur la ville et ses alentours, notamment au lever ou au coucher du soleil. - Explorer le marché de Korhogo
Un marché effervescent où se mêlent fruits, tissus, sculptures, instruments, bijoux… Un concentré de vie Senufo à ne pas manquer.
Comment y aller ?
- Depuis Abidjan
Comptez environ 8h à 9h de route en remontant par Yamoussoukro, Bouaké, puis Korhogo. Un long voyage, mais ponctué de belles découvertes dans les villes de l’intérieur. - Depuis Yamoussoukro
Depuis Yamoussoukro, prévoyez environ 6h à 7h de route, en passant par Bouaké et Ferkessédougou. Un itinéraire qui traverse des paysages de savane et de forêts. - Depuis Paris
Vol direct Paris–Abidjan (6h30 de vol), puis route ou vol intérieur jusqu’à Korhogo (selon disponibilité des liaisons domestiques, parfois saisonnières).
Ce qu’il faut retenir
La Côte d’Ivoire est une invitation au voyage… mais pas à n’importe quel voyage.
C’est une terre qui vous apprend à ralentir, à regarder autrement, à écouter le murmure du monde. Ici, pas besoin d’un programme millimétré : il suffit de suivre le rythme des vagues, des rires d’enfants, des pas des danseurs Senufo, ou du vent dans les palmiers.
Ce parcours hors des sentiers battus n’est qu’un début : à vous maintenant d’écrire le vôtre. Posez vos valises, discutez avec un artisan, montez sur un mont, marchez sur une plage déserte, partagez un plat au bord de la route. C’est dans ces moments simples et vrais que la magie opère.
Et qui sait ? Peut-être qu’en repartant, vous laisserez un petit bout de votre cœur en Côte d’Ivoire…
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