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« Le Sourire aux Livres » de Cynthia Kafka : Un voyage littéraire sur la résilience et l’humanité

« Le Sourire aux Livres » de Cynthia Kafka : Un voyage littéraire sur la résilience et l’humanité

Le Sourire aux Livres de Cynthia Kafka est un roman qui mêle tendresse, résilience, et quête du bonheur, tout en laissant une impression partagée. D’un côté, il nous plonge dans une histoire attachante, où les personnages, confrontés à la perte et à la reconstruction, apprennent peu à peu à guérir leurs blessures. D’un autre côté, certains aspects du récit peuvent sembler attendus, ce qui donne à l’intrigue une allure un peu trop « feel good », qui peut manquer de surprises pour certains lecteurs.

Genre : Roman contemporain
Date de parution : 10 mai 2023
Édition : Charleston
Auteur : Cynthia Kafka

Résumé de l’histoire

L’histoire d’Alexia, une adolescente de 14 ans dont la vie bascule après la perte tragique de sa mère, son beau-père et ses demi-frères dans un accident de voiture, est au cœur de ce récit. Envoyée vivre avec son père biologique, Grégoire, un homme qu’elle connaît à peine, elle doit faire face à son deuil tout en apprenant à tisser une relation avec ce père qui peine à assumer ses responsabilités.

Dans ce décor de guérison familiale, le village pittoresque de Monpazier en Dordogne apporte une touche de charme à l’histoire. Les personnages secondaires comme Ida, une retraitée pleine de franc-parler, et Solène, une jeune femme bienveillante, ajoutent de la couleur au récit. Malgré tout, certains lecteurs pourront regretter une intrigue parfois trop linéaire et prévisible.

Thèmes principaux

Le deuil et la culpabilité

Le roman s’ouvre sur une scène déchirante où Alexia, en conversation téléphonique avec sa mère, assiste impuissante à l’accident qui change sa vie. La culpabilité et le chagrin d’Alexia sont palpables, et sa lutte pour trouver un sens à sa vie après une telle perte est au cœur du récit. Grégoire, bien que père biologique, est presque un étranger pour Alexia, ce qui ajoute une couche supplémentaire de complexité à leur relation.

La résilience et l’entraide

Le parcours de résilience de chaque personnage est unique mais interconnecté. Grégoire doit apprendre à être un père, Alexia doit trouver un moyen de survivre à son deuil, Ida apporte son soutien inébranlable et son humour, et Solène offre une perspective extérieure qui aide à lier la famille. Le roman montre que, malgré les différences et les défis, l’entraide et la solidarité peuvent surmonter les obstacles les plus insurmontables.

La quête du bonheur

À travers leurs interactions et leurs histoires personnelles, les personnages apprennent à redécouvrir les petits bonheurs de la vie. Le thème de la quête du bonheur est omniprésent, chaque personnage cherche à trouver la paix intérieure et la joie malgré ses blessures.

Personnages clés

Alexia

Alexia est le personnage central du roman, et son développement est traité avec une grande sensibilité. Son parcours de deuil et de reconstruction est dépeint de manière réaliste, capture les hauts et les bas de son chemin émotionnel. Sa relation avec Grégoire, bien que tendue au début, évolue au fil du roman, avec des moments de profonde connexion et de compréhension.

Grégoire

Grégoire est un personnage complexe, à la fois vulnérable et résilient. Sa passion pour la construction de cabanes est une métaphore de sa propre quête de stabilité et de sécurité. Sa maladresse dans son rôle de père est touchante, et ses efforts pour se connecter avec Alexia montrent une évolution significative de son caractère.

Ida

Ida est le pilier de soutien de la famille. Son franc-parler et son humour apportent une légèreté bienvenue au récit, équilibre les moments de tension et de tristesse. Elle représente la sagesse et l’expérience, avec des conseils précieux et un soutien inébranlable.

Solène

Solène est une figure de lumière dans le roman. Sa volonté de répertorier les boîtes à livres symbolise sa propre quête de sens et de connexion. Elle apporte une perspective extérieure essentielle à la famille, aide chacun à voir au-delà de ses propres souffrances et à trouver des moyens de se reconstruire.

Citations et extraits

Les citations du livre donnent un aperçu de la profondeur des émotions et de la sagesse que l’on trouve dans ses pages. Voici quelques-unes des citations les plus marquantes :

Sur la fragilité de la vie :

« Et maintenant, je ne sais plus trop ce que ça veut dire, profiter de la vie. Ou plutôt si, je le sais trop bien. C’est ce qu’on fait sans s’en apercevoir avant que tout s’écroule. »

Sur les défis de la parentalité :

« Vous êtes son père, et même si vous ne vous êtes pas beaucoup fréquentés, vous êtes dorénavant son unique repère familial. C’est à vous de parler pour deux, d’accepter sa colère, d’accueillir ses angoisses, en attendant qu’elle vous accorde sa confiance. »

Sur la nature imprévisible du malheur :

« Le malheur, c’est comme la foudre : il fait beau et tout à coup, ça frappe et plus rien n’est jamais pareil. »

Sur la gentillesse et la générosité :

« Un sourire offert, c’est souvent un sourire rendu. »

À la découverte de Monpazier

Place du village de Monpazier en Dordogne, bastide fondée 1284 par Edouard 1er d'Angleterre, l'un des lieux du roman "Le sourire aux livres" de Cynthia Kafka
Monpazier – Dordogne – France

Le roman « Le Sourire aux Livres » ne se contente pas de raconter une belle histoire ; il met également en lumière le village pittoresque de Monpazier, situé en Dordogne. Ce village médiéval est décrit avec affection. Il devient presque un personnage à part entière du récit.

Monpazier, un joyau médiéval

Monpazier, fondé au XIIIe siècle, est considéré comme l’un des plus beaux villages de France. Ses rues pavées, ses arcades et ses bâtiments historiques créent une atmosphère unique qui transporte les visiteurs dans le temps. En se promenant dans Monpazier, on peut facilement imaginer les scènes du roman qui se déroulent dans ce cadre enchanteur.

À découvrir à Monpazier

  • La Place des Cornières : Le cœur du village, entouré d’arcades où l’on trouve des cafés et des boutiques artisanales.
  • L’église Saint-Dominique : Une église gothique dont la simplicité et la beauté architecturale sont remarquables.
  • Les Remparts : Promenez-vous le long des remparts pour une vue imprenable sur la campagne environnante.

Explorer la Dordogne

La région de la Dordogne, riche en histoire et avec sa beauté naturelle, offre de nombreuses activités pour les amateurs de plein air, les gourmands et les passionnés d’histoire. Des châteaux majestueux, des grottes préhistoriques et une cuisine délicieuse font de la Dordogne une destination incontournable.

Un voyage littéraire et touristique

Lire « Le Sourire aux Livres » vous donnera certainement envie de visiter Monpazier et de découvrir par vous-même les lieux évoqués dans le roman. C’est une excellente occasion de combiner plaisir de lecture et découverte touristique, en explorant un des joyaux cachés de la France.

Rue du village de Monpazier en Dordogne, l'un des lieux du roman "Le sourire aux livres" de Cynthia Kafka
Monpazier – Dordogne – France

À propos de l’auteure

Née en 1979 dans l’Oise, Cynthia Kafka est une ancienne professeure des écoles devenue autrice. Elle commence sa carrière littéraire en autoéditant ses premiers romans. Passionnée par l’écriture depuis son enfance, Cynthia Kafka trouve l’inspiration dans sa vie en Dordogne, où elle vit avec sa famille.

Autres Livres de Cynthia Kafka :

  • « 3 mois pour avoir confiance en moi » (2018) : Un guide pratique et inspirant pour gagner en confiance en soi à travers des exercices et des témoignages.
  • « Le meilleur rôle de ma vie » (2020) : Un roman qui suit le parcours d’une actrice qui doit choisir entre la célébrité et ses valeurs personnelles.
  • « Je suis venue te dire » (2022) : Une histoire de retour aux sources et de réconciliation familiale, où une femme revient dans sa ville natale pour affronter les secrets du passé.
  • « Contre vents et secrets » (2023) : Un roman sur la découverte de secrets familiaux et la quête de vérité, où une femme explore l’histoire de sa mère pour comprendre ses propres racines.
  • « Pour qu’elle revienne » (2024) : Ce roman explore les thèmes de la perte et de l’espoir à travers l’histoire d’une femme qui cherche à retrouver sa sœur disparue.

Distinctions et liens utiles

Distinctions du livre

  • Prix Charleston Poche 2024 : Une reconnaissance prestigieuse pour « Le sourire aux livres » qui souligne la qualité de ce roman émouvant.

Liens utiles

Ce qu’il faut retenir

Le Sourire aux Livres de Cynthia Kafka est une lecture agréable et touchante, avec des personnages attachants et une ambiance douce.

Cependant, pour les lecteurs en quête d’intrigues plus complexes ou de rebondissements inattendus, le roman pourrait manquer de profondeur et de surprise.

Ce livre plaira à ceux qui recherchent un moment de douceur et de réconfort, mais pourrait laisser les amateurs de récits plus nuancés un peu sur leur faim.

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« Celui qui a vu la forêt grandir » de Lina Nordquist : Un voyage captivant au cœur de la forêt suédoise

« Celui qui a vu la forêt grandir » de Lina Nordquist : Un voyage captivant au cœur de la forêt suédoise

Les romans qui décrivent les relations familiales complexes et les défis personnels sont souvent les plus poignants et les plus mémorables. « Celui qui a vu la forêt grandir » de Lina Nordquist s’inscrit parfaitement dans cette catégorie.

Élu meilleur roman suédois de l’année 2022, ce livre est une fresque familiale intense et immersive. À travers des récits entrelacés de deux époques, Lina Nordquist nous plonge dans la vie de deux générations de femmes qui vivent dans une cabane isolée en Suède, confrontées à la beauté et à la cruauté de la nature.

Résumé du livre

« Celui qui a vu la forêt grandir » de Lina Nordquist est un roman poignant qui suit deux générations de femmes vivant à l’orée d’une forêt suédoise. L’histoire commence en 1897 avec Unni, une femme norvégienne en fuite après avoir pratiqué des avortements illégaux. Accompagnée de son compagnon Armod et de son jeune fils Roar, elle traverse les montagnes et les forêts pour trouver refuge en Suède, dans une cabane isolée au cœur de la forêt du Hälsingland. Là, la famille doit lutter pour survivre dans un environnement à la fois magnifique et impitoyable, faisant face à l’isolement, à la faim, mais aussi à des moments d’émerveillement et de renouveau.

En 1973, l’histoire revient à la même cabane où deux veuves, Bricken et sa belle-fille Kara, se retrouvent après la mort de Roar, le mari de Bricken et père de Dag, le mari de Kara. Entre elles, des secrets de famille et des non-dits créent une tension palpable, alors qu’elles naviguent entre leur chagrin et leurs ressentiments.

Le roman alterne entre le passé d’Unni et le présent de Kara, raconte les luttes intenses de chaque génération. Les thèmes de la survie, de l’amour maternel, des secrets de famille et de la beauté cruelle de la nature sont omniprésents. À travers des descriptions immersives de la forêt suédoise et des personnages profondément humains, Lina Nordquist tisse une histoire riche en émotions, explore la complexité des relations familiales et l’adaptation à une vie isolée.

Thèmes principaux

La survie et la résilience

Le thème de la survie est omniprésent dans ce roman. Que ce soit à travers les luttes d’Unni pour nourrir sa famille ou les batailles intérieures de Kâra, la résilience humaine est au cœur de l’histoire. La nature, à la fois nourricière et destructrice, joue un rôle crucial dans cette lutte pour la survie.

L’amour maternel

L’amour d’une mère pour ses enfants est un thème central du roman. Unni est prête à tout pour protéger ses enfants, même au prix de sa propre sécurité et de son bien-être. Cet amour inconditionnel est une source de force et de motivation pour elle, malgré les nombreuses difficultés qu’elle rencontre.

La nature et son influence

La forêt suédoise n’est pas seulement le décor du roman; elle est un personnage à part entière. Les descriptions détaillées de la nature, de ses saisons et de ses dangers rendent l’environnement presque palpable. La nature est à la fois un refuge et une menace, et les personnages doivent constamment naviguer entre ces deux réalités.

Les secrets de famille

Les secrets et les non-dits sont un autre thème central. Les vérités cachées entre Bricken et Kâra, les mystères du passé d’Unni, et les non-dits qui entourent la mort de Roar créent une tension constante. Ces secrets sont lentement dévoilés, en ajoutant du suspense et de la profondeur à l’intrigue.

La condition féminine

Le roman explore également la condition féminine à travers les expériences d’Unni et de Kâra. Unni est confrontée à aux préjugés et à la violence pour avoir pratiqué des avortements, tandis que Kâra lutte avec les attentes sociales et les contraintes de son mariage. Leurs histoires mettent en lumière les défis auxquels les femmes sont confrontées dans des contextes historiques et culturels différents.

Ponton en bois au bord de l'eau à Hälsingland, avec une vue sereine sur le lac et la forêt environnante.
Hälsingland – Suède

Personnages clés

Unni

Unni est le cœur battant de ce roman. Accusée de pratiquer des avortements, elle est obligée de quitter la Norvège pour protéger sa famille. Unni est une femme forte et résiliente, prête à tout pour assurer la survie de ses enfants. Sa relation avec la nature est presque symbiotique, tant elle s’appuie sur les plantes médicinales et les ressources naturelles pour survivre.

Roar

Roar est le fils d’Unni et, bien qu’il ne soit pas le narrateur principal, sa vie et sa mort sont au centre de l’histoire. En 1973, Roar vient de mourir, et sa mémoire relie les deux époques du roman. Sa relation complexe avec Kâra et son passé mystérieux ajoutent des couches de profondeur à l’intrigue.

Armod

Le compagnon d’Unni, Armod, est un homme dévoué qui sacrifie beaucoup pour elle. Leur amour est une constante dans le roman, avec des moments de tendresse dans un cadre souvent impitoyable.

Bricken

Bricken, l’épouse de Roar, est une figure centrale dans la partie de l’histoire qui se déroule en 1973. Elle est une femme forte, mais marquée par les épreuves de la vie. Sa relation avec Kâra est complexe, empreinte de secrets et de non-dits.

Kâra

Kâra, la belle-fille de Roar, lutte avec ses propres démons et les secrets de famille. C’est un personnage tourmenté, dont les actions et les motivations sont souvent ambiguës. Sa relation avec Roar et Bricken est au cœur des tensions qui traversent la maison.

Vue panoramique de Trondheim avec ses maisons colorées bordant le fleuve, offrant un paysage pittoresque et charmant.
Trondheim – Norvège

Lieux explorés

Les lieux jouent un rôle essentiel dans « Celui qui a vu la forêt grandir ». Chaque endroit évoqué dans le roman contribue à créer une atmosphère unique et immersive. Voici une description des principaux lieux mentionnés dans le livre :

Trondheim

Trondheim est la ville où Unni et Armod se sont rencontrés. C’est un lieu de connexion et de début, un endroit où leur histoire commune a commencé. Cette ville est également un symbole des possibilités et des choix qui ont conduit Unni à sa situation actuelle.

Trondheim, avec ses ruelles pavées et ses bâtiments historiques donne une ambiance chaleureuse et accueillante. Les visiteurs peuvent explorer ses nombreux musées, ses boutiques pittoresques et ses cafés confortables.

Les Berges du Jonsvatnet

Les berges du Jonsvatnet sont mentionnées pendant la fuite d’Unni et Roar qui les mène vers la Suède. C’est un lieu paisible qui contraste avec les difficultés de la vie qui les attend dans la cabane.

Les berges du Jonsvatnet sont bordées de fleurs sauvages avec des eaux claires et calmes où se reflètent le ciel et les montagnes environnantes. C’est un endroit idéal pour se promener, méditer et apprécier la beauté brute de la nature norvégienne.

La Cabane de Sorvreten

Cette cabane en bois, située au cœur de la forêt du Hälsingland, est le principal décor du roman. Achetée à un paysan sur dix ans, cette cabane devient un refuge pour Unni et sa famille. Entourée de nature, elle est à la fois un sanctuaire et un lieu de lutte pour la survie. La cabane symbolise la résilience et la ténacité de ses habitants, qui doivent constamment s’adapter aux défis de la nature. Imaginez une petite structure en bois, recouverte de mousse, nichée entre de grands arbres, avec une vue imprenable sur la forêt dense. C’est un lieu qui respire la tranquillité, mais où chaque coin cache des histoires de survie et de persévérance.

Vue aérienne du village de Hälsingland depuis les hauteurs, avec des maisons traditionnelles entourées de verdure.
Hälsingland – Suède

Citations et extraits

Lina Nordquist parsème son récit de phrases inspirantes qui résonnent longtemps après la lecture du livre. En voici quelques-unes des plus marquantes :

Sur le chagrin :

« Le chagrin ne mesure pas le bien et le mal. Le bonheur ne s’encombre pas de la morale. »

Sur la peur de ne pas vivre pleinement :

« Je n’ai pas peur de mourir, j’ai juste peur de ne jamais vraiment vivre. »

Sur le passage du temps :

« Quand on aura vu toute une forêt grandir, c’est qu’on aura vécu. »

Sur les souvenirs des disparus :

« Dans l’ombre des arbres demeurent ceux qui nous manquent. »

Sur la dualité de la nature :

« C’est la forêt qui nous a pris Armod, mais c’est aussi elle qui nous a donné la vie. »

Sur la vraie nature :

« La forêt, la vraie, commence de l’autre côté de notre clôture. »

Sur le respect de la nature :

« Celui qui s’oppose à la nature est perdu. »

Sur la fragilité de la vie :

« Tout ce qu’on a peut disparaître en un coup de vent. »

Sur la mort et l’oubli de soi :

« La mort, je peux vivre avec, on se dirige tous vers elle. Mais je suis en train de m’oublier moi-même ! »

Sur la constance de la mort :

« On a beau être mourant toute sa vie, on ne meurt qu’une seule fois. »

Sur la complexité du langage :

« Le langage est un terrain glissant, un animal qui vous échappe comme une anguille. »

Sur l’engagement amoureux :

« Chacun est libre de décider de sa personne moi, je veux être l’homme qui t’appartient. »

Sur l’authenticité :

« Ne cherche pas à plaire, fiche-toi de ce que les autres attendent de toi. »

Sur la lutte quotidienne :

« Les petits flacons sur ma table de chevet étaient comme mes munitions de combat. »

Sur l’acceptation de la mort :

« Personne ne veut penser à la mort. On voudrait qu’elle nous surprenne, qu’elle passe en coup de vent sans prévenir. »

Distinctions et liens utiles

« Celui qui a vu la forêt grandir » a reçu plusieurs distinctions pour sa qualité exceptionnelle :

  • Prix du livre de l’année 2022 en Suède
  • Prix des libraires 10/18

Liens utiles

Conseils pratiques pour vos propres aventures

Si « Celui qui a vu la forêt grandir » vous a inspiré à découvrir les magnifiques paysages de la Suède et de la Norvège, je vous recommande vivement d’emporter avec vous le Guide du Routard Norvège et le Guide du Routard Suède. Ces guides complets vous fourniront toutes les informations nécessaires pour explorer ces pays scandinaves. Vous y trouverez des conseils pratiques pour vos voyages, des suggestions d’itinéraires, ainsi que des recommandations d’hébergements et de restaurants.

Que vous souhaitiez vous aventurer dans les forêts suédoises ou admirer les fjords norvégiens, ces guides vous aideront à vivre pleinement votre aventure au cœur de la nature sauvage et préservée de la Scandinavie.

Maisons rouges traditionnelles au bord de l'eau à Hälsingland, créant une scène paisible et idyllique.
Hälsingland – Suède

Ce qu’il faut retenir

« Celui qui a vu la forêt grandir » de Lina Nordquist est un roman puissant et captivant qui explore la complexité des relations familiales, la lutte pour la survie, et la beauté cruelle de la nature.

Les personnages sont profondément humains, chacun avec ses propres forces et faiblesses. Les descriptions immersives de la forêt suédoise ajoutent une dimension supplémentaire à cette histoire déjà riche.

Ce roman est une lecture riche en émotions et intense qui ne manquera pas de vous toucher profondément.

Préparez-vous à être transporté(e) dans les forêts suédoises et à vivre les épreuves et les triomphes de ces personnages inoubliables. Si vous aimez les récits intenses avec de fortes émotions, ce livre est un incontournable.

Style d’écriture de Lina Nordquist

Lina Nordquist a une plume unique qui mêle des descriptions poétiques de la nature à une narration brute et réaliste. L’alternance entre les chapitres d’Unni et ceux de Kâra permet de garder un rythme soutenu et de maintenir l’intérêt du lecteur. Les descriptions détaillées de la forêt, des saisons et des luttes des personnages créent une atmosphère immersive qui rend le roman difficile à lâcher.

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« C’était notre terre » de Kathleen Grissom : Un roman historique captivant

« C’était notre terre » de Kathleen Grissom : Un roman historique captivant

Bienvenue dans l’univers poignant de « C’était notre terre », un roman historique de Kathleen Grissom qui nous plonge dans le Montana et le Canada du XIXe siècle. Publié en 2024, ce livre retrace le destin remarquable de Va-la-Première, aussi connue sous le nom de Crow Mary, une femme de la tribu Crow qui, après son mariage avec Abe Farwell, un marchand de fourrures blanc, se trouve à la croisée des chemins entre sa culture ancestrale et le monde en évolution des colons. À travers son périple des vastes plaines du Montana aux contrées sauvages du Canada, nous explorons une histoire de résilience, d’identité culturelle, et de courage face aux adversités.

Résumé du roman

Dans « C’était notre terre », Kathleen Grissom nous emmène sur les traces de Crow Mary, depuis son enfance au sein de la tribu Crow jusqu’à son mariage avec Abe Farwell, et au-delà, dans un monde où les traditions amérindiennes se heurtent à l’avancée des colons. Le roman dépeint avec finesse et profondeur la lutte de Crow Mary pour préserver son identité et celle de son peuple, tout en s’adaptant à un nouveau mode de vie. Entre les défis de la cohabitation culturelle et les drames personnels, le parcours de Crow Mary est un témoignage de la force de l’esprit humain et de la quête incessante de justice et d’égalité.

Genre : Roman historique – Littérature américaine
Date de parution : 01/03/2024
Édition : Charleston
Ce livre est disponible à la FNAC et sur Amazon

« Ici, dans les Cypress Hills, j’étais connue sous le nom de Crow Mary. En 1873, j’avais seize ans et je venais d’épouser Abe Farwell, marchand de fourrures blanc, quand a eu lieu un massacre des Nokodas. Les coupables étaient un groupe de chasseurs, ont emmené cinq femmes Nakodas dans leur campement pour s’amuser. Je n’ai pas pu empêcher qu’elles soient brutalisées, en revanche, seule et armée uniquement de mes deux révolvers, j’ai empêché qu’elles soient assassinées.« 

Extrait du livre « C’était notre terre » de Kathleen Grissoom

Personnages principaux

Dans le roman « C’était notre terre » de Kathleen Grissom, les personnages de Va-la-Première (Crow Mary) et Abe Farwell sont au cœur de la narration, chacun apportent une richesse et une complexité qui renforcent l’intrigue et les thèmes du livre.

Va-la-Première (Crow Mary)

Va-la-Première, également connue sous le nom de Crow Mary, est une femme amérindienne appartenant à la tribu des Crow. Son personnage est imprégné de résilience, de force et de fidélité à ses traditions culturelles. Elle incarne la lutte pour préserver son identité et sa culture face aux défis et aux transformations imposées par le monde extérieur. Va-la-Première est marquée par des expériences profondément émouvantes et souvent tragiques, ce qui la rend incroyablement attachante et humaine. Son parcours est un témoignage de la capacité de survie et de l’adaptation des peuples autochtones face à l’adversité.

Abe Farwell

Abe Farwell, de son côté, est un homme occidental au passé tumultueux. Né à Boylston, dans le comté de Worcester, Massachusetts, en 1837, Abe traverse une vie marquée par des expériences variées et souvent dangereuses. Après avoir servi dans la guerre civile américaine, où il s’est enrôlé dans la 2ème infanterie du Massachusetts, Abe Farwell dérive vers le commerce des fourrures et finit par travailler pour la Hudson’s Bay Company. Sa vie le mène dans des territoires reculés où il construit et gère Fort Peck. Son mariage avec Va-la-Première symbolise une union de deux mondes, chacun avec ses propres défis et richesses. Abe est un personnage complexe qui oscille entre ses racines occidentales et sa vie parmi les Crow, et son destin tragique ajoute une profondeur dramatique à l’histoire.

Renard-Roux

Renard-Roux, le frère de Grand-Mère Kaale, joue un rôle essentiel dans l’entourage de Va-la-Première. Son caractère sage et attentif en fait une figure centrale de soutien, apporte une stabilité et une sagesse inestimables à la famille. Son influence est palpable à travers ses interactions avec les autres personnages, renforce les thèmes de la communauté et de la transmission culturelle.

Pour vous aider à suivre les relations entre les personnages, j’ai créé un arbre généalogique visuel. Bien que les photos des personnages soient une représentation et ne correspondent pas à la réalité historique, elles servent de guide utile pour se repérer dans l’histoire. Personnellement, je trouve qu’une représentation visuelle des personnages m’aide énormément à suivre le cours de l’histoire et à mieux comprendre les dynamiques entre eux. Je partage cette infographie avec vous, en espérant qu’elle vous sera aussi utile qu’à moi.

Thèmes majeurs

Résilience culturelle et personnelle

Le roman met en lumière le combat de Crow Mary pour maintenir vivantes les traditions et l’identité de la tribu Crow face à l’assimilation forcée et à la perte de terres ancestrales. Sa détermination à préserver son héritage dans un monde en mutation rapide donne à réfléchir sur l’importance de la culture et de l’identité. À travers elle, le lecteur est invité à comprendre la valeur inestimable de la préservation culturelle et de la résistance personnelle face à l’oppression.

Conflits et alliances entre tribus

En explorant les interactions entre les Crow et les Sioux, Kathleen Grissom expose les dynamiques complexes de rivalité et d’alliance entre différentes tribus indiennes. Ces relations mettent en lumière les stratégies de survie et d’adaptation des peuples autochtones face aux menaces extérieures. Le roman montre comment les alliances stratégiques et les conflits internes façonnent la résilience collective et la capacité de résistance des communautés indigènes.

L’importance de la terre et de la nature

Le livre souligne le lien sacré entre les peuples autochtones et leur environnement, montre comment la terre, les animaux et les ressources naturelles sont intrinsèquement liés à leur mode de vie, leur spiritualité et leur économie. Ce thème nous montre l’importance de la nature dans la culture indigène et la manière dont la perte de terres ancestrales affecte profondément leur existence et leur identité.

Les impacts de la colonisation

« C’était notre terre » aborde les conséquences dévastatrices de la colonisation sur les peuples autochtones, depuis la perte de territoire jusqu’à l’effacement culturel, en passant par les injustices sociales et les violences subies. Le roman donne une vision critique des effets de la colonisation, en mettant en lumière les luttes pour la justice et la reconnaissance des droits des peuples indigènes.

Le courage face à l’adversité

Le parcours de Crow Mary est une ode au courage et à la force intérieure. Malgré les épreuves, les pertes et les défis insurmontables, elle et son peuple luttent pour leur droit à l’existence, à la dignité et à la liberté. Le roman illustre la puissance de la résilience humaine face à l’oppression, avec un message d’espoir et de persévérance à travers les défis quotidiens et les luttes pour l’autodétermination.

Impact et message

« C’était notre terre » transmet un puissant message sur la résilience et la persévérance des peuples autochtones face à l’oppression et aux défis de la colonisation. Le roman met en lumière l’importance de la préservation culturelle et de l’identité, tout en soulignant les injustices historiques subies par les peuples indigènes. À travers l’histoire de Va-la-Première et Abe Farwell, le livre rappelle l’importance de la terre, des traditions et des liens communautaires. En explorant les thèmes de l’amour, de la perte et de la survie, il donne à réfléchir sur la force intérieure nécessaire pour surmonter l’adversité et maintenir son héritage vivant.

Yellowstone - Etats-Unis
Yellowstone – Etats-Unis

Mon avis

« C’était notre terre » de Kathleen Grissom est une immersion poignante dans l’Amérique du XIXe siècle qui explore la vie des peuples autochtones face à l’avancée coloniale. Le récit de Va-la-Première, une femme de la tribu Crow, et d’Abe Farwell, un homme blanc au passé complexe, est tissé avec maîtrise. Le roman dépeint avec réalisme les défis et les injustices subis par les peuples indigènes tout en célébrant leur résilience et leur richesse culturelle.

Dès les premières pages, j’ai été captivée par les paysages majestueux et les moments historiques cruciaux. La force de Va-la-Première et son engagement envers sa communauté sont au cœur de cette histoire. Kathleen Grissom rend hommage à la culture Crow avec une narration puissante et émouvante.

J’ai vraiment aimé ce livre. Les images du récit ont nourri mon imagination, probablement influencée par les westerns que je regardais petite. Après avoir lu le livre, j’ai fait des recherches sur le massacre de Cypress Hills, ce qui m’a encore plus touchée et a éveillé mon intérêt pour l’histoire des Amérindiens.

En bref, « C’était notre terre » est un vibrant hommage à la persévérance des peuples autochtones. C’est une lecture essentielle pour comprendre les nuances de l’histoire américaine et la résilience humaine. Un coup de cœur pour les amateurs de récits historiques poignants et de cultures riches.

Le massacre de Cypress Hills

Le massacre de Cypress Hills, survenu le 1er juin 1873, marque un épisode sombre dans l’histoire des relations entre les peuples autochtones et les colons européens en Amérique du Nord.

Dans « C’était notre terre », Kathleen Grissom aborde cet événement tragique avec sensibilité, illustre les tensions croissantes entre les marchands de fourrures, les chasseurs de loups venus de Fort Benton, et les tribus Assiniboines. Le récit détaille comment une dispute pour une accusation de cheval volé a dégénéré en un affrontement violent, entrainant la mort d’au moins 20 hommes, femmes, et enfants Assiniboines.

Grissom utilise cet incident pour souligner la fragilité de la paix dans les territoires de l’Ouest avant l’établissement de la Police à cheval du Nord-Ouest, et pour montrer comment la violence et l’injustice ont façonné les relations entre les peuples autochtones et les colons.

Ce chapitre sombre de l’histoire sert de toile de fond à l’histoire de Crow Mary, avec un aperçu poignant de la complexité et des défis de cette période de transition.

Pour en savoir plus sur cet épisode historique, vous pouvez consulter l’article Wikipédia ou l’encyclopédie Canadienne.

Voyage à travers les États-Unis et le Canada

Au fil des pages de « C’était notre terre », Kathleen Grissom nous invite dans une odyssée captivante à travers les États-Unis et le Canada, sur les traces de Va-la-Première et Abe Farwell. Ce roman historique nous plonge dans les paysages majestueux et les territoires sauvages, du Montana au Canada, évoque la vie des peuples Crow et la confrontation avec le monde des colons.

Montana & Yellowstone

Le voyage de Va-la-Première commence dans les vastes étendues du Montana, où les prairies rencontrent le ciel et où la nature règne en maître. Yellowstone, avec ses geysers et sa faune abondante, offre un cadre spectaculaire pour l’histoire de notre héroïne, en illustrant la beauté et la brutalité de la vie dans l’Ouest sauvage.

Arrow Creek & Cypress Hills

Arrow Creek, lieu de tragédie et de résilience, et les Cypress Hills, théâtre d’un massacre historique, sont des points clés du récit, témoignent des conflits et des alliances entre les peuples autochtones et les colons. Ces lieux, chargés d’histoire, soulignent l’importance de la terre et de la culture pour les Crow.

Le Canada

La traversée vers le Canada révèle les défis et les espoirs d’une nouvelle vie pour Va-la-Première et Farwell. De Fort Benton à Cypress Hill, leur périple est marqué par la découverte de territoires inconnus, la lutte pour la survie et la quête d’un avenir meilleur, dans un monde en pleine mutation.

Crow Reservation

Finalement, la réserve Crow devient le refuge où Va-la-Première retourne, et fait de son mieux pour préserver son héritage et enseigner les traditions de son peuple à la nouvelle génération. Ce lieu symbolise la résistance et l’espoir d’un peuple face à l’adversité, et le désir de maintenir vivantes les coutumes ancestrales.

Si la lecture de « C’était notre terre » vous a donné envie de partir sur les traces de Va-la-Première, je vous conseille le Guide du Routard « Parcs nationaux de l’ouest américain ». Ce guide vous permettra de planifier et organiser votre voyage dans ces paysages époustouflants où la nature règne en maître. Vous découvrirez les terres qui ont façonné l’histoire de Va-la-Première, entre montagnes majestueuses, plaines infinies et faune sauvage, pour une aventure inoubliable.

L’importance des animaux pour les peuples Crow

Dans « C’était notre terre », les animaux jouent un rôle central, illustrant non seulement l’importance économique mais aussi la profonde connexion spirituelle et culturelle que les Crow entretiennent avec la nature. Kathleen Grissom met particulièrement en lumière les chevaux et les bisons, essentiels à la vie quotidienne et à la survie de la tribu.

Les chevaux, introduits dans les Amériques par les Européens, sont rapidement devenus indispensables aux Crow pour la chasse, le transport, et comme symbole de statut et de richesse. Grissom décrit avec précision comment ces animaux renforcent les liens sociaux au sein de la tribu et avec d’autres tribus, notamment à travers le vol de chevaux, pratiqué comme une forme de bravoure et de compétence.

Les bisons, quant à eux, sont au cœur de l’existence des Crow, fournissant nourriture, vêtements, et matériaux pour les abris et les outils. Le roman dépeint la relation quasi sacrée entre les Crow et les bisons, soulignant comment la disparition progressive de ces animaux, due à la chasse excessive des colons, a profondément affecté la tribu, menaçant sa survie même.

Grissom ne se contente pas de décrire l’utilisation pratique des animaux; elle explore leur signification symbolique, reflétant la vision du monde des Crow, où chaque élément de la nature est imbriqué dans un réseau de relations réciproques et respectueuses. La représentation des animaux dans le roman va au-delà de leur rôle économique pour toucher à l’essence même de l’identité et de la spiritualité Crow.

En somme, « C’était notre terre » rend hommage à l’importance vitale des animaux dans la culture Crow, mettant en évidence leur rôle dans l’économie, la société, et la cosmologie de la tribu. Cette approche enrichit la narration, offrant aux lecteurs une compréhension plus profonde de la complexité des relations entre les humains et la nature dans les cultures autochtones.

Citations et extraits

« J’aimais les regarder tous les deux, au petit matin, Mère le coiffait à l’aide de sa brosse en porc-épic, tressant ses longs cheveux noirs encore humides de sa baignade dans les eaux froides du ruisseau.« 

« Personne n’est dénué de peur. Il t’arrivera au cours de ta vie d’être terrifiée… mais les braves agissent malgré cette peur.« 

« Je voulais le garder avec moi pour toujours, même si je savais qu’une fois adultes, un frère et une sœur, n’avaient pas le droit de se voir seuls, ni de se parler directement.« 

« Parfait, je veux qu’une épouse me dise ce qu’elle pense. Quand je serai chef, j’aurai besoin d’une femme forte à mes côtés.« 

« Tu as passé assez de temps seule. Tu reviendras à la vie quand tu seras prête.« 

« Aucun n’arrivera jamais à la cheville de Gros-Nuage. Si je pars, je pourrai tourner la page sur ces souvenirs. Tout ici me fait souffrir.« 

« Si tu lui répètes chaque jour qu’il est le plus grand, le plus fort et qu’avec lui tu es sûre de ne manquer de rien, il est peu probable qu’il ramène une deuxième épouse à la maison.« 

« Pour la première fois, j’avais le sentiment qu’il était fier de m’avoir pour fille. Ne serait-ce que pour cette raison, ce mariage semblait en valoir la peine.« 

« Pour l’acte de mariage, il va lui falloir un nom blanc. J’ai déjà inscrit « Mary ». C’est le prénom que nous donnons à toutes les Indiennes. C’est plus facile comme ça.« 

« C’est pour te rappeler que tu n’es pas seule. Tu as trois mères. Moi, ton tipi, et la terre nourricière.« 

« Quand on reçoit un cadeau, si d’autres en ont besoin, on leur donne.« 

« Je m’éloignais aussi vite que possible, un goût amer dans la bouche. Qui pouvait ainsi manquer de respect à ces animaux qui nous permettaient de vivre ?« 

« Depuis notre arrivée, je faisais des cauchemars terribles. Chaque matin, avant mes prières, je crachais ces mauvais rêves par dessus ma main gauche, pour les rejeter, mais ils revenaient me hanter le soir.« 

« Certaines personnes ont toujours besoin de se sentir supérieurs aux autres. Je plains ces gens, parce que s’ils essaient de rabaisser les autres, c’est parce qu’ils sont mal dans leur peau.« 

« Tous les campements ne consomment pas d’alcool, et certaines soirées étaient tranquilles. Cependant, dans un triste cas, aussi bien les femmes que les hommes avaient un gout prononcé pour l’alcool et ils nous quittèrent avec la gueule de bois et le moral au plus bas, et bien peu de choses en contrepartie de leur dur labeur d’une année entière. Tout avait été sacrifié sur l’autel d’une ivresse éphémère.« 

« Les Crow parlaient beaucoup de la diminution des troupeaux de bisons. Autrefois, c’était facile d’en trouver, mais à présent, cela prenait parfois des jours, et quand ils découvraient un troupeau, nos hommes disaient que les animaux étaient moins nombreux.« 

« Elle n’est pas seule. Il y a beaucoup de grands-mères pour s’occuper de ta petite fille au campement de l’Autre Rive, jusqu’à ce que tu ailles la retrouver.« 

« Si nos jeunes deviennent éleveurs et n’ont plus le droit d’aller faire la guerre ou de voler ces chevaux, comment réaliseront-ils des coups d’éclat ? Et sans coups d’éclat, comment choisirons-nous nos chefs ?« 

« Je décidai que, maintenant que nous vivions en terre Crow, j’enseignerais à Susie le mode de vie Crow avec autant de détermination que celle avec laquelle Farwell comptait lui inculquer les coutumes des Yeux-Jaunes.« 

« Comme j’étais fière de lui ! Mon frère ne pouvait m’offrir de cadeaux directement ; au lieu de cela, il m’en donnait par le biais de mon mari et de ma famille, tout comme un jour, je lui montrerais l’importance qu’il avait pour moi par la façon dont je traiterais son épouse.« 

« J’aimais ces soirées autant que les enfants et, alors que nous nous blottissions chez lui, j’inspirais la forte odeur des peux de bison et écoutais le crépitement familier du feu nocturne. Comme son tipi était réconfortant par rapport à la maison en bois, si grande et si vide !« 

« Elle disait que c’était une bonne opportunité pour moi d’apprendre un métier. Mais j’ai détesté ça quand j’ai vu qu’ils prenaient des photos des nouveaux avec leurs vêtements indiens. Une fois que l’école leur avait coupé les cheveux et leur avait fait enfiler l’uniforme, ils prenaient des photos. Ils vendaient ces photos – ce qu’ils appelaient des « clichés avant-après » – pour que les gens puissent voir comment ils dressaient les « sauvages » à l’école.« 

« C’était la terre des Crow, la terre où nos montagnes et nos paroles étaient sacrées. C’étaient les paysages que la Terre nourricière nous avait donnés et, enfin, je rentrais chez moi.« 

« Ici, dans les Cypress Hills, j’étais connue sous le nom de Crow Mary. En 1873, j’avais seize ans et je venais d’épouser Abe Farwell, marchand de fourrures blanc, quand a eu lieu un massacre des Nokodas. Les coupables étaient un groupe de chasseurs, ont emmené cinq femmes Nakodas dans leur campement pour s’amuser. Je n’ai pas pu empêcher qu’elles soient brutalisées, en revanche, seule et armée uniquement de mes deux révolvers, j’ai empêché qu’elles soient assassinées.« 

Ce qu’il faut retenir

« C’était notre terre » est une plongée émouvante dans l’histoire complexe des peuples autochtones face à l’avancée des colons européens. Kathleen Grissom nous livre un récit puissant et profondément humain, qui explore avec finesse les luttes, les espoirs et les tragédies de Va-la-Première, une femme de la tribu Crow prise entre deux mondes.

À travers son histoire, nous découvrons la richesse des cultures amérindiennes, la beauté sauvage des paysages nord-américains et l’impact dévastateur de la colonisation. Ce roman historique met en lumière la force de la résilience, l’importance de préserver son identité culturelle et la valeur de la connexion à la terre.

Ce livre est une invitation à réfléchir sur notre passé collectif, sur les liens indissolubles qui nous unissent à notre héritage et sur la nécessité de respecter et de comprendre les cultures différentes de la nôtre. J’espère que votre lecture de « C’était notre terre » vous touchera profondément et élargira votre perspective sur l’histoire complexe et riche des peuples autochtones d’Amérique.

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Pour aller plus loin, découvrez l’univers littéraire de Kathleen Grissom

Pour découvrir davantage l’univers de Kathleen Grissom, auteure de « C’était notre terre », plongez-vous dans ses récits captivants qui mêlent histoire, culture et humanité. Voici une sélection de ses œuvres qui vous transporteront à travers des moments clés de l’histoire américaine, avec des perspectives uniques sur la lutte, la résilience et l’espoir.

  • La Colline aux Esclaves (2010) : L’histoire poignante de deux jeunes femmes, l’une esclave, l’autre fille de propriétaires terriens, dont les destins s’entremêlent sur fond de préjugés et de recherche d’identité.
  • Les Larmes de la Liberté (2013) : Un voyage émouvant dans l’Amérique d’avant la guerre civile, qui explore les thèmes de l’esclavage, de l’amitié et de la quête de liberté.
  • C’était notre terre (2024) : Une exploration profonde des cultures autochtones confrontées à l’avancée des colons, à travers le parcours de Va-la-Première, une femme Crow tiraillée entre deux mondes.

Chaque roman de Kathleen Grissom est une fenêtre ouverte sur des époques révolues, tissant des histoires où se mêlent courage, sacrifice et quête d’identité. Que vous soyez passionné(e) d’histoire, amateur(trice) de récits profondément humains ou en quête de compréhension des cultures, les œuvres de Kathleen Grissom promettent des heures de lecture immersive et enrichissante.

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« Bleu de Delft » de Simone Van Der Vlugt : Une plongée littéraire dans l’histoire

« Bleu de Delft » de Simone Van Der Vlugt : Une plongée littéraire dans l’histoire

Bienvenue dans l’univers captivant de « Bleu de Delft », un roman historique de Simone Van Der Vlugt qui nous transporte au cœur du XVIIe siècle néerlandais. Publié en 2018, ce livre suit le parcours émouvant de Catrijn, une jeune femme déterminée à briser les conventions de son époque pour poursuivre sa passion pour la peinture sur faïence. À travers son voyage de la campagne tranquille de De Rijp jusqu’aux rues animées d’Amsterdam et les ateliers d’artisans de Delft, nous découvrons une histoire de courage, d’art et de transformation personnelle.

Résumé du roman

Au cœur du XVIIe siècle néerlandais, « Bleu de Delft » de Simone Van Der Vlugt suit le destin de Catrijn, une jeune femme qui, après la mort mystérieuse de son mari, quitte sa campagne pour Amsterdam. Là, elle devient intendante, puis sa passion pour la peinture la conduit à Delft où elle révolutionne la faïencerie avec le célèbre bleu de Delft. Entre les ombres de son passé et les lumières de ses créations, Catrijn navigue dans un monde dominé par les hommes, et forge son chemin entre art et ambition.

Genre : Roman historique – Littérature néerlandaise
Date de parution : 12/04/2018 aux éditions 10/18
Lien partenaires : FNACAmazon

Principaux thèmes abordés

  • Émancipation féminine : Le roman explore le parcours de Catrijn, une femme qui défie les normes sociales et les attentes de genre de son époque pour poursuivre sa passion et sa carrière dans l’art de la faïence, un domaine dominé par les hommes.
  • Art et innovation : « Bleu de Delft » plonge le lecteur dans le monde de la peinture sur faïence, mettant en lumière l’importance de l’innovation artistique et l’évolution de la célèbre faïence de Delft qui a marqué le Siècle d’or néerlandais.
  • Quête d’identité : À travers le voyage de Catrijn de sa ville natale à Delft, le livre aborde la recherche d’identité personnelle et artistique dans un monde en mutation, soulige les défis et les opportunités que ça implique.
  • Conflits culturels et sociaux : Le roman met en scène les tensions entre différentes classes sociales, les préjugés et les obstacles que Catrijn doit surmonter pour réaliser ses rêves
  • Résilience et transformation personnelle : « Bleu de Delft » est une célébration de la force intérieure et de la capacité de l’individu à surmonter les adversités, à se transformer et à trouver sa place dans le monde, malgré les épreuves et les pertes.

Mon avis sur le livre « Bleu de Delft »

« Bleu de Delft » est une plongée fascinante dans le Siècle d’or néerlandais, qui capture l’essence d’une époque où l’art et l’innovation florissaient. Simone Van Der Vlugt tisse avec habileté le parcours de Catrijn, une héroïne à la fois vulnérable et déterminée, qui brise les conventions pour suivre sa passion. Le roman, riche en détails historiques, évoque avec brio la vie des grands maîtres comme Rembrandt et Vermeer, tout en explorant les défis sociaux et personnels auxquels Catrijn doit faire face.

Si le début du livre résonne avec « La jeune fille à la perle » de Tracy Chevalier, « Bleu de Delft » prend rapidement son propre chemin, avec une histoire riche et romanesque qui va au-delà de la simple peinture sur toile pour embrasser la complexité de la peinture sur faïence. Bien que l’histoire prenne parfois des tournures romanesques, elle reste ancrée dans une réalité historique palpable, enrichie par des événements marquants de l’époque.

Catrijn est une protagoniste inspirante, dont la quête d’indépendance et de reconnaissance artistique dans un monde d’hommes est à la fois émouvante et exaltante. Les descriptions vivantes de Simone Van Der Vlugt transportent le lecteur dans les rues de Delft, au cœur des ateliers d’artisans et au milieu des intrigues de la cour.

En bref : « Bleu de Delft » est un hommage vibrant à la force de l’esprit créatif et à la résilience féminine. À travers le prisme de l’art de la faïence, le roman explore des thèmes universels d’amour, de perte et de lutte pour l’autonomie. Une lecture incontournable pour les amateurs d’histoire, d’art et de récits de vie puissants. Ce livre confirme la capacité de Simone Van Der Vlugt à captiver et à instruire, tout en divertissant. Un véritable coup de cœur pour ceux qui cherchent à s’immerger dans le riche tissu de l’histoire néerlandaise.

Voyage à travers les Pays-Bas

Au fil des pages de « Bleu de Delft », Simone Van Der Vlugt nous invite dans une belle odyssée à travers les Pays-Bas, sur les traces de Catrijn. Ce roman se fait l’écho des splendides paysages néerlandais, depuis la quiétude de De Rijp jusqu’à l’effervescence d’Amsterdam, en passant par les eaux tranquilles des Folders et l’atmosphère artistique de Delft.

De Rijp & Alkmaar

Le périple de Catrijn débute à De Rijp, un village paisible baigné dans la lumière douce du nord, où les reflets des canaux dansent avec les façades des maisons séculaires. C’est ici que bat le cœur authentique des Pays-Bas, dans une harmonie parfaite entre nature et tradition. Puis, le voyage se poursuit vers Alkmaar, célèbre pour ses marchés de fromage et ses ruelles pavées, un carrefour d’histoire et de commerce où le passé rencontre le présent.

Les Folders

En naviguant à travers les Folders, Catrijn traverse des terres gagnées sur la mer, témoins de la lutte éternelle des Néerlandais contre les eaux. Ces vastes étendues, où le ciel et la terre se confondent en un horizon infini, offrent un spectacle de tranquillité et de résilience, reflétant l’esprit indomptable du pays.

Amsterdam

Amsterdam l’accueille ensuite, avec son labyrinthe de canaux et ses demeures inclinées, vibrante de vie et d’art. Chaque pont, chaque rue pavée, raconte une histoire d’aventure, de découverte et de liberté. C’est dans cette ville effervescente que Catrijn trouve un nouveau départ, entourée de l’effervescence créative qui alimente son âme d’artiste.

Delft

Finalement, Delft se révèle comme le véritable écrin de son voyage. Dans cette ville où le temps semble s’être arrêté, Catrijn s’épanouit au milieu des ateliers de faïence, créant des chefs-d’œuvre en bleu et blanc qui traverseront les âges. Delft, avec ses rues tranquilles bordées de canaux et ses places historiques, est le lieu où l’art de Catrijn prend vie, marquant à jamais l’histoire de la ville et de la faïence.

Si « Bleu de Delft » vous a donné envie de partir sur les traces de Catrijn aux Pays-Bas, je vous conseille le Guide du Routard Amsterdam qui fait un focus sur Delft.

Les personnes qui ont lu cet article ont aussi lu : Les joyaux cachés des Pays-Bas : Villes hors des sentiers battus

Rencontre avec des peintres Néerlandais

En toile de fond, dans l’univers de ‘Bleu de Delft’, Catrijn navigue à travers l’âge d’or de la peinture néerlandaise. Elle rencontre des figures emblématiques dont le génie continue d’illuminer notre monde. La couverture du livre elle-même rend hommage à cette époque, avec ‘La Femme en bleu lisant une lettre’ de Johannes Vermeer, une toile de 1664 qui capture l’intimité et la sérénité caractéristiques de son œuvre.

Voici un aperçu des peintres qui ont marqué cette période faste et que Catrijn a rencontrés.

Rembrandt van Rijn 1606 ou 1607-1669

Visionnaire de la lumière et de l’ombre, Rembrandt a exploré les profondeurs de l’âme humaine à travers ses portraits et scènes historiques. Son art, d’une intensité dramatique, révèle une compréhension profonde de l’émotion humaine, faisant de lui une figure centrale de l’art néerlandais.

Johannes Vermeer 1632-1675

Maître de la lumière et de la vie quotidienne, Vermeer est célèbre pour ses scènes intimes et lumineuses. ‘La Femme en bleu lisant une lettre’ incarne la tranquillité et la profondeur émotionnelle de son travail. Sa toile ‘La Laitière’, datant de 1658, est devenue iconique, ornant même les produits de la marque La Laitière, témoignant de son impact durable sur la culture populaire.

Carel Fabritius 1622-1654

Protégé de Rembrandt et précurseur de Vermeer, Fabritius est reconnu pour son innovation et sa technique raffinée. Bien que sa carrière ait été tragiquement brève, son œuvre, notamment ‘Le Chardonneret’, démontre une maîtrise exceptionnelle de la couleur et de la lumière, influençant les générations futures.

Ces artistes ont tissé la toile de fond sur laquelle se déploie l’histoire de Catrijn, leur héritage artistique formant un pont entre le passé et le présent, et continuant d’inspirer admiration et émerveillement.

Découverte des faïences de Delft

Dans « Bleu de Delft », les faïences ne sont pas de simples ornements mais le cœur d’une révolution artistique impulsée par Catrijn. Sa contribution à la création de la célèbre teinte bleue de Delft transcende l’artisanat pour devenir une véritable expression culturelle. Catrijn, en intégrant les motifs inspirés des faïences venues de Chine via la Compagnie des Indes, ne se contente pas d’adopter un style ; elle réinvente l’art de la faïence, l’adaptant aux goûts et à l’esprit de son époque.

Ces pièces, emblématiques du savoir-faire néerlandais, symbolisent un pont entre les cultures, reflétent l’influence mondiale sur l’art européen du XVIIe siècle. Catrijn, à travers son travail, ne marque pas seulement l’histoire de la faïence de Delft mais illustre aussi l’impact de l’ouverture sur le monde et de l’innovation artistique de son temps.

Pour en savoir plus sur les faïenceries de Delft : Royal Delft Museum

Citations et extraits du livre « Bleu de Delft »

« Comme toujours dans les villages ! C’est bien pour ça que je veux partir. J’en ai ma claque des cancans, de ces gens qui fourrent leur nez partout !« 

« Je reste un instant immobile au milieu de la place, observant le nouveau monde vertigineux qui m’entoure, et je comprends que je ne retournerai jamais dans mon village natal.« 

« J’aurais pu être envahie de remords, ou accablée par mon geste, mais le seul sentiment que j’ai éprouvé à ce moment précis a été un immense soulagement.« 

« Quand elle avait un peu de temps, elle peignait avec du jus de betterave rouge sur des panneaux de bois qu’elle avait poncés. Elle pensait constamment à la peinture. Elle observait le monde comme on regarde un tableau, a-t-elle dit une fois.« 

« La douceur du printemps embellit le voyage. Entre Leyde et Delft, le paysage des polders nous offre une délicieuse succession de digues bordées de saules et de prés humides et verdoyants, parsemés çà et là de fermes et de moulins.« 

« Je n’arrive pas à détourner les yeux du tableau sur lequel Rembrandt travaille. Sur la toile, une jeune femme me regarde. Ses yeux sont peints avec un tel réalisme qu’ils semblent me dévisager. Comment peut-on atteindre un tel degré de fidélité ? C’est incroyable.« 

« Au début, mes gestes sont mal assurés, puis je prends confiance en moi. Comme c’est différent de peindre sur une toile ! La céramique poreuse absorbe la peinture, la toile permet beaucoup plus de finesse. Et ce pinceau ! Il caresse le tableau, semble suivre son propre chemin.« 

« Voilà ce qui fascine les gens : les dragons, les cascades, les fleurs exotiques, les habitants du bout du monde. Les gens d’ici sont blasés des moulins à vent et des vaches, dis-je.« 

« Une incroyable réussite, tu veux dire ! Et tout cela grâce à toi. Tu as bien mérité une augmentation. Désormais, tu seras payée comme un homme qui occuperait la même fonction.« 

« Dieu a créé la peste et l’a rendue contagieuse. Il décide de ceux qui l’attraperont et de ceux qui survivront.« 

« Quand on croit la comprendre, avec ses hauts et ses bas, quand on croit qu’elle ne nous surprendra plus, la vie prend parfois un tournant inattendu.« 

« Bleu de Delft » c’est une fenêtre ouverte sur le passé, une invitation à explorer les profondeurs de l’âme humaine à travers le prisme de l’art. Simone Van Der Vlugt nous offre une œuvre magnifiquement écrite, qui captive et touche le cœur de manière indélébile.

À travers les yeux de Catrijn, nous sommes témoins de la beauté éphémère de l’existence, de la puissance de la résilience féminine et de l’importance cruciale de suivre sa passion.

Ce livre est un véritable coup de cœur pour ceux qui cherchent à s’immerger dans le riche tissu de l’histoire néerlandaise et à comprendre l’impact durable de l’art sur notre monde. J’espère que votre voyage à travers « Bleu de Delft » vous inspirera autant qu’il m’a inspirée.

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Couverture du livre Bleu de Delft de Simone Van Der Vlugt

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Pour aller plus loin, découvrez l’univers littéraire de Simone Van Der Vlugt

Si vous êtes captivé(e) par l’univers de Simone Van Der Vlugt et que vous souhaitez vous immerger davantage dans ses récits historiques et ses intrigues captivantes, voici la liste de ses œuvres publiées en français. Chacun de ses romans transporte le lecteur dans des époques révolues, et tisse des histoires où se mêlent mystère, passion et quête d’identité.

  • La Mémoire assassine (2010) : Un thriller psychologique poignant qui explore les méandres de la mémoire et du passé.
  • Bleu de Delft (2018) : Une plongée dans le Siècle d’or néerlandais à travers les yeux d’une femme audacieuse et avant-gardiste.
  • Neige rouge (2019) : Un récit haletant qui mêle histoire, suspense et une enquête palpitante dans les paysages enneigés.
  • La Maîtresse du peintre (2020) : Une évocation romanesque de l’amour, de l’art et du sacrifice au temps des grands maîtres de la peinture.
  • La Fabrique (2021) : Un voyage dans l’industrialisation naissante, où ambition et humanité se confrontent.
  • La ville dévastée (2022) : Un drame historique qui plonge le lecteur au cœur d’une ville en proie aux flammes de la guerre.

Chaque roman de Simone Van Der Vlugt est une porte ouverte sur des mondes richement dépeints, où le destin des personnages se lie inextricablement à la toile de fond historique et culturelle. Que vous soyez passionné(e) d’histoire, amateur(trice) de mystères ou en quête d’aventures humaines profondes, les œuvres de Simone Van Der Vlugt promettent des heures de lecture immersive et enrichissante.

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« Tout le bleu du ciel » de Mélissa Da Costa : Un voyage littéraire émouvant

« Tout le bleu du ciel » de Mélissa Da Costa : Un voyage littéraire émouvant

Plongeons ensemble dans « Tout le bleu du ciel », un roman contemporain de Mélissa Da Costa publié le 15 février 2019 aux éditions Carnets Nord et réédité en Livre de poche le 12 février 2020. Ce livre captivant nous entraîne dans une aventure humaine d’une profondeur exceptionnelle, tout en nous faisant découvrir des paysages magnifiques.

Ce n’est pas seulement une histoire de voyage, mais une véritable leçon de vie, un hymne à la résilience et à la beauté des moments présents. À travers les yeux d’Émile et Joanne, les personnages principaux, nous découvrons des paysages à couper le souffle, des rencontres authentiques et des réflexions profondes sur l’existence.

Résumé de l’histoire

« Tout le bleu du ciel » raconte l’histoire d’Émile, un jeune homme de 26 ans atteint d’une forme rare et précoce d’Alzheimer. Refusant de se laisser emporter par la maladie dans un cadre médicalisé, Émile décide de vivre ses derniers moments en liberté. Il passe une annonce pour trouver un compagnon de voyage et rencontre Joanne, une jeune femme mystérieuse et énigmatique, qui cherche elle aussi à fuir son passé. Ensemble, ils embarquent pour un road-trip en camping-car à travers les Pyrénées, où chaque étape de leur périple est une invitation à la découverte et à la réflexion.

Les lieux parcourus : Itinéraire d’un voyage géographique et introspectif

Mélissa Da Costa nous fait voyager à travers des lieux magnifiques, chacun chargé d’émotions et de symboles. Voici quelques-uns des endroits clés visités par Émile et Joanne lors de leur road trip :

  • Roanne : Le point de départ, symbolise le début de leur quête de liberté. Cette petite ville marque le commencement de leur aventure, un saut dans l’inconnu pour Émile et Joanne. Roanne représente aussi le point de rupture avec leur ancienne vie, une étape nécessaire pour commencer à écrire un nouveau chapitre.
  • Saint-Suliac : Un village pittoresque où ils commencent à se libérer de leurs angoisses. En arpentant les ruelles de ce village breton, ils apprennent à se connaître, à baisser leurs gardes et à s’ouvrir l’un à l’autre.
  • Lescun et la Cabane d’Ansabère : Les paysages montagnards sont un refuge et une pause dans leur voyage. Ces lieux sauvages et préservés sont propices à l’introspection et à la méditation, loin du tumulte de la vie quotidienne.
  • La Falaise aux Vautours : Un endroit sauvage et majestueux, rappelle la beauté brute de la nature. La présence des vautours, ces grands rapaces majestueux, symbolise la liberté et la survie dans un environnement souvent hostile.
  • Aas : Un village où l’authenticité des rencontres laisse une empreinte indélébile. Les habitants d’Aas accueillent Émile et Joanne avec chaleur et générosité, leur offrent des moments de partage inoubliables.
  • Gruissan, Bages, Peyriac de Mer : Les villages côtiers leur offrent des moments de sérénité et de contemplation. La mer, avec son horizon infini, invite à la réflexion et à la rêverie, un contrepoint apaisant aux montagnes des Pyrénées.
  • Comes, Eus, Mosset : Des étapes où l’histoire et la culture locale enrichissent leur périple. Ces villages médiévaux, avec leur architecture et leur histoire, ajoutent une dimension culturelle et patrimoniale à leur voyage.
  • Gavarnie Gèdre, Luz Saint Sauveur, Pic du Midi de Bigorre : Les Pyrénées offrent un spectacle naturel impressionnant, propice à l’introspection. Les sommets enneigés et les vallées verdoyantes sont autant de décors majestueux qui incitent à la contemplation et à la réflexion.
  • Vallée de Barèges, Lac d’Oncet, Col du Tourmalet : Des lieux qui symbolisent l’ascension, l’effort et la récompense avec des panoramas époustouflants. La montée vers le Col du Tourmalet, célèbre étape du Tour de France, est une métaphore de la lutte contre la maladie et de la quête personnelle d’Émile.

Chaque lieu visité est une étape dans leur voyage intérieur, une occasion de découvrir la beauté du monde et la richesse des relations humaines. Mélissa Da Costa nous rappelle que le voyage est autant une exploration du monde extérieur qu’une aventure intérieure.

Vallée d’ossau - France
Vallée d’ossau – France

Citations marquantes : Des leçons de vie

Mélissa Da Costa parsème son récit de phrases inspirantes qui résonnent longtemps après la lecture du livre. Voici quelques-unes des plus marquantes :

« Mon père avait recopié une citation sur le mur du salon. Elle disait : “Le moment présent a un avantage sur tous les autres : il nous appartient”. »

Cette citation rappelle l’importance de vivre pleinement chaque instant, une leçon qu’Émile et Joanne mettent en pratique tout au long de leur voyage. Cette notion du moment présent est un fil conducteur tout au long de leur périple qui les aide à savourer chaque moment et à se libérer des préoccupations du passé et de l’avenir.

« Si nous pleurons parce que le soleil n’est plus là, nos larmes nous empêcheront de voir les étoiles. Je lui ai dit que c’était grâce à elle que j’avais compris ceci, grâce à sa façon de vouloir m’ancrer dans le présent. Je lui ai dit que maintenant, grâce à elle, je voyais les étoiles. »

Une réflexion profonde sur l’acceptation de la perte et la capacité à trouver de la beauté dans les moments difficiles. Cette citation souligne l’importance de l’acceptation et de la gratitude, même dans les moments les plus sombres.

« La vraie connaissance ne se mesure pas aux diplômes, Joanne. Ni au nombre de livres qu’on a ingurgités d’ailleurs. Montre-lui les étoiles, les plantes qui naissent et qui meurent, la beauté d’un coucher de soleil. Fais-lui sentir les lilas et écouter les relents de la mer. »

Une invitation à apprécier les choses simples et naturelles de la vie, au-delà des accomplissements académiques ou professionnels. Cette perspective souligne la valeur des expériences directes et sensorielles, qui enrichissent véritablement notre compréhension du monde.

« Accepter de recevoir est un geste de générosité, tu sais… Peut-être encore davantage que le fait de donner. »

Une perspective intéressante sur la générosité et l’humilité, rappelle l’importance d’accepter l’aide et l’amour des autres. Cette citation met en lumière la dimension relationnelle de la générosité, où recevoir est aussi un acte de confiance et d’ouverture.

« L’amour, le vrai, devrait toujours nous faire sentir plus grand. Jamais l’inverse. »

Un rappel que l’amour véritable nous élève et nous rend meilleurs. Cette pensée résonne profondément dans le contexte de la relation entre Émile et Joanne, où l’amour se révèle être un catalyseur de croissance personnelle et de dépassement de soi.

« L’extraordinaire se trouve sur le chemin des gens ordinaires. »

Une réflexion sur la beauté et la grandeur que l’on peut trouver dans les choses simples et quotidiennes. Cette citation célèbre la magie des petits moments et des expériences ordinaires qui, mis bout à bout, créent des vies extraordinaires.

« L’effort physique permet au mental de totalement lâcher prise. Les pensées se succèdent en tourbillon, mais un tourbillon calme et serein. À certains moments on est à peine conscients qu’on pense. Il y a des souvenirs qui remontent tout doucement, qui s’imposent sans provoquer d’émotions douloureuses. On les regarde avec une certaine distance et avec bienveillance. »

Une observation sur les bienfaits de l’effort physique et la méditation, et comment ils peuvent aider à gérer les pensées et les émotions. Cette citation reflète l’expérience de la randonnée en montagne, où l’effort physique devient un moyen de libérer l’esprit et de se reconnecter avec soi-même.

Thèmes principaux : Un voyage de découverte et de transformation

La maladie et la résilience

Le parcours d’Émile face à sa maladie est une leçon de courage et de résilience. Il choisit de vivre pleinement plutôt que de se laisser abattre par son diagnostic, inspire les lecteurs à trouver leur propre force face à l’adversité. La maladie d’Émile, bien que tragique, devient un moteur de transformation qui lui permet de réévaluer ses priorités et de se concentrer sur ce qui compte vraiment.

La quête de sens et de liberté

Le road-trip est une métaphore de la quête de sens. Émile et Joanne cherchent à se libérer de leurs passés respectifs et à trouver un nouveau sens à leur vie. Cette quête de liberté résonne avec ceux qui aspirent à se réinventer et à trouver leur propre chemin. Leur voyage illustre le pouvoir de l’évasion physique pour catalyser une transformation intérieure.

L’amour et l’amitié

La relation entre Émile et Joanne se développe lentement, évolue de l’amitié à une forme d’amour profond et inconditionnel. Leur lien montre la beauté des relations humaines et la force du soutien mutuel. Leur relation, construite sur la confiance et le partage, démontre que l’amour véritable se nourrit de la vulnérabilité et de l’authenticité.

La nature comme refuge

La nature joue un rôle crucial dans le récit, offre un cadre apaisant et inspirant. Les paysages des Pyrénées, décrits avec une grande précision et beauté, sont plus qu’un décor ; ils sont un personnage à part entière qui apporte paix et réflexion aux protagonistes. La nature devient un sanctuaire où Émile et Joanne peuvent se reconnecter avec eux-mêmes et avec l’univers.

Personnages : Des parcours de vie authentiques et émouvants

Émile

Un personnage touchant et complexe, Émile est confronté à une fin prématurée de vie. Sa décision de partir à l’aventure révèle un courage immense et un désir de ne pas être défini par sa maladie. Son évolution tout au long du récit montre une résilience et une capacité d’adaptation remarquables.

Joanne

Mystérieuse et réservée, Joanne cache ses propres blessures et secrets. Son évolution au cours du voyage, passant de la fuite à l’acceptation, est un aspect central de l’histoire. Joanne, à travers sa relation avec Émile, apprend à affronter ses propres démons et à trouver un sens à sa vie.

Impact et message : Vivre pleinement et apprécier l’instant présent

« Tout le bleu du ciel » est un rappel puissant de la fragilité de la vie et de l’importance de savourer chaque moment. Mélissa Da Costa nous enseigne que, même face à l’adversité, il est possible de trouver de la beauté et du sens. Les lecteurs sont invités à réfléchir sur leur propre existence, à apprécier les petites choses et à vivre de manière plus authentique et intentionnelle. Ce roman nous incite à embrasser la vie avec toutes ses imperfections et à trouver du bonheur dans les moments simples et les relations sincères.

Pour aller plus loin, découvrez l’univers littéraire de Mélissa Da Costa

Si « Tout le bleu du ciel » vous a touché(e) et que vous êtes en quête d’autres récits tout aussi poignants et inspirants, plongez dans l’univers littéraire de Mélissa Da Costa. Chacun de ses romans est une invitation à voyager au cœur de l’humain, à travers des histoires qui mêlent profondeur émotionnelle, quêtes de sens, et résilience face aux épreuves de la vie.

Tout le bleu du ciel (2019)
Un voyage émouvant à travers la France, qui explore l’amitié, l’amour et le sens de la vie face à l’inéluctable. Ce roman vous emmènera sur les routes en compagnie d’Émile et de Joanne, deux âmes en quête de paix et de rédemption.

Les Lendemains (2020)
Une réflexion poignante sur le deuil et la reconstruction de soi. Aurore, après la perte de son compagnon, se retire dans une maison isolée pour se retrouver et redécouvrir le goût de la vie.

Je revenais des autres (2021)
Un voyage intérieur vers la guérison et l’acceptation. Ce roman explore les blessures invisibles et le pouvoir de la résilience à travers les yeux de personnages en quête de rédemption.

Les Douleurs fantômes (2022)
L’exploration des séquelles invisibles laissées par les épreuves de la vie. Une histoire qui met en lumière les douleurs cachées et la force nécessaire pour les surmonter.

La Doublure (2022)
Une quête d’identité au cœur d’une vie partagée entre rêve et réalité. Mélissa Da Costa nous plonge dans l’univers d’un personnage qui navigue entre ses aspirations profondes et les attentes de la société.

Les Femmes du bout du monde (2023)
Un hommage aux vies tissées de courage et d’espérance dans l’adversité. Ce roman célèbre la force des femmes à travers des récits entrecroisés de vies vécues aux confins du monde.

La Faiseuse d’étoiles (2023)
Une ode à la beauté de l’univers et à notre place parmi les étoiles. Mélissa Da Costa nous invite à rêver et à réfléchir sur notre existence dans ce récit lumineux et poétique.

Tenir debout (2024)
Après nous avoir emmenés parmi les étoiles, Mélissa Da Costa nous entraîne dans l’univers intime d’un couple en crise. Avec une prose poignante, elle explore l’amour, le désespoir et la résilience, dévoile la force nécessaire pour se relever malgré les épreuves.

Mélissa Da Costa sait, avec une sensibilité rare, explorer les thèmes universels de l’amour, de la perte, et du courage de continuer malgré tout. Ses œuvres sont des hymnes à la vie, qui résonnent longtemps après la dernière page tournée. Pour ceux qui cherchent à s’évader, à réfléchir, et à se sentir profondément vivants, les romans de Mélissa Da Costa sont des joyaux à découvrir et à chérir.

Un film et une bande dessinée de « Tout le bleu du ciel »

La success story continue pour Mélissa Da Costa. TF1 a révélé le casting des acteurs qui joueront Joanne et Émile dans l’adaptation télévisée du best-seller « Tout le bleu du ciel » : Camille Lou connue pour ses rôles dans « Le bazar de la charité » et « Les combattantes » incarnera Joanne, et Hugo Becker célèbre pour ses apparitions dans « Baron Noir » et « Gossip Girl » jouera le rôle d’Émile.

En parallèle, une adaptation en bande dessinée de « Tout le bleu du ciel » sortira le même jour que son prochain roman, « Tenir debout », le 14 août 2024. Réalisée par Bénédicte Carboneill, dite Carbone, et dessinée par Juliette Bertaudière, cette version graphique offrira un nouveau point de vue en racontant l’histoire du point de vue de Joanne. Cela permettra de redécouvrir cette histoire bouleversante sous un autre angle en attendant la série télévisée sur TF1.

Distinctions et lien utiles

« Tout le bleu du ciel » a reçu plusieurs distinctions, parmi lesquelles :

  • Prix Alain-Fournier 2020
  • Prix du roman Cezam 2020
  • Prix des lecteurs du Livre de Poche

Vous prouvez vous procurer ce livre à la FNAC et sur Amazon.

A retenir

« Tout le bleu du ciel » de Mélissa Da Costa est bien plus qu’un simple roman ; c’est une expérience émotionnelle et philosophique.

À travers le voyage d’Émile et Joanne, nous sommes encouragés à embrasser la vie avec toutes ses imperfections et à trouver de la beauté dans les moments les plus inattendus. Pour ceux qui cherchent une lecture inspirante et profonde, ce livre est un véritable trésor.

Articles à lire aussi

Conseils pratiques pour vos propres aventures

Si “Tout le bleu du ciel” vous a donné envie de partir sur les traces d’Emile et Joanne dans les Pyrénées, je vous conseille le Guide du Routard Pyrénées ou le Guide du Routard Parc national des Pyrénées où vous trouverez toutes les informations nécessaires pour explorer ces paysages époustouflants, des conseils pratiques pour vos randonnées, ainsi que des suggestions d’hébergements et de restauration pour vivre pleinement votre aventure au cœur de la nature sauvage et préservée.

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Vous avez déjà lu le livre « Tout le bleu du ciel » ? Qu’en avez-vous pensé ? Quels passages vous ont le plus marqué ? Partagez vos impressions dans les commentaires ci-dessous et discutons ensemble de ce magnifique voyage littéraire. Si vous avez visité certains des lieux mentionnés dans le livre, n’hésitez pas à partager vos expériences et photos !

Couverture du livre Tout le bleu du ciel de Mélissa Da Costa

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