Une œuvre poétique entre mythe et mémoire.
Il y a des histoires que l’on porte en soi sans même s’en rendre compte. Des récits que l’on a entendus, enfant, autour d’un feu ou dans une salle de classe, et qui s’inscrivent dans la mémoire comme un fil silencieux entre soi et un peuple, entre soi et une terre.
La légende de la reine Pokou en est une. Celle d’une femme, princesse ashanti, qui aurait jeté son fils dans un fleuve pour permettre à son peuple de survivre, pour traverser les eaux et fonder ce qui deviendra le peuple baoulé.
Quand j’ai découvert le livre Reine Pokou de Véronique Tadjo, je ne cherchais pas seulement à relire cette histoire. J’espérais la comprendre autrement, l’approfondir, aller au-delà de la légende. Ce que j’ai trouvé, c’est un texte qui interroge sans répondre, qui revisite sans trancher, et qui laisse volontairement le lecteur dans l’entre-deux.
Pokou, tête baissée, répétait inlassablement « Ba-ou-li » : « L’enfant est mort ! »
Reine Pokou : Concerto pour un sacrifice de Véronique Tadjo
Alors les sages firent un cercle autour d’elle et déclarèrent : « Désormais, nous nous appellerons “Baoulé” en mémoire de ton sacrifice. »
Informations essentielles
Titre : Reine Pokou : Concerto pour un sacrifice
Autrice : Véronique Tadjo
Première publication : 2004 (Éditions Actes Sud)
Genre : Récit mythique / Fiction poétique
Distinction : Grand Prix Littéraire d’Afrique Noire – 2005
Adaptation : Mise en scène théâtrale par Françoise Dô à la Comédie de Saint-Étienne
Langue originale : Français
Traduction : Aucune (œuvre écrite en français)
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Résumé du livre : Une reine, un sacrifice, mille versions
Reine Pokou : Concerto pour un sacrifice retrace et réinvente la légende d’Abraha Pokou, princesse ashanti devenue figure fondatrice du peuple baoulé. Dans un premier temps, Véronique Tadjo reprend le récit traditionnel : fuyant les conflits de succession au sein du royaume ashanti, Pokou conduit un groupe de fidèles vers un territoire encore vierge. Mais le fleuve Comoé leur barre la route. Pour permettre à son peuple de le traverser, elle offre ce qu’elle a de plus précieux : son fils unique. De ce sacrifice naît le nom « Baoulé » — Ba ouli, « l’enfant est mort ».
Mais Tadjo ne s’arrête pas à cette version. Dans une structure libre et fragmentée, elle propose une série de variations, d’interrogations, d’interprétations du mythe. Et si le sacrifice n’avait pas eu lieu ? Et si l’enfant n’avait pas été le sien ? Et si le peuple avait fini captif, arraché à ses terres, dans une autre traversée : celle de l’Atlantique, vers l’esclavage ?
Le livre brouille volontairement les frontières entre histoire, mythe et mémoire. Il interroge la légitimité du pouvoir, le rôle des femmes, la douleur des mères, la transmission des récits — et la complexité de ce que nous appelons “vérité”.

Contexte historique et social : Entre luttes de pouvoir et mémoire façonnée
Le Royaume Ashanti : Grandeur, guerres de succession et exil
Au XVIIIe siècle, le royaume Ashanti (ou Asante), situé dans l’actuel Ghana, est l’une des puissances les plus influentes d’Afrique de l’Ouest. Organisé autour du célèbre Trône d’or, centre du pouvoir spirituel et politique, ce royaume est marqué par une succession de conflits internes. C’est dans ce contexte que surgit l’histoire d’Abraha Pokou, nièce du roi Osei Tutu, poussée à l’exil avec une partie du peuple Asabu après une guerre de succession. C’est cette migration, forcée par les intrigues politiques et les rivalités dynastiques, qui donne naissance au peuple baoulé.
Un peuple marqué par le matriarcat
Chez les Baoulés, comme dans d’autres sociétés akan, le pouvoir se transmet par la lignée maternelle. Cette dimension est essentielle pour comprendre la portée du sacrifice opéré par la reine Pokou : en tuant son fils, elle n’offre pas seulement un enfant à la rivière, elle sacrifie l’héritier direct du trône selon le droit matrilinéaire. Ce geste dépasse le cadre personnel et devient un acte politique et spirituel, à l’origine d’un nouveau peuple et d’un nouveau pouvoir.
Une histoire d’abord transmise par l’oral
Comme c’est le cas pour de nombreuses sociétés d’Afrique de l’Ouest, l’histoire baoulé s’est longtemps transmise oralement, par le biais des récits, des chants et des cérémonies. L’histoire d’Abraha Pokou fait donc partie de ces récits fondateurs portés par la voix, transmis de génération en génération. Mais cette oralité ne garantit pas une fixité du récit. Bien au contraire, elle laisse la place à des variations, à des adaptations selon les conteurs et les époques, ce qui explique la coexistence de versions parfois très différentes du même mythe.
Quand l’écrit fige l’oral : L’impact de la version de Delafosse
En 1900, Maurice Delafosse, administrateur colonial et ethnographe, publie une version transcrite du mythe de la reine Pokou dans Essai de manuel de la langue agni (Page 159). Cette version, traduite et largement diffusée, devient rapidement une référence incontournable. Elle influence non seulement les récits écrits ultérieurs, mais finit aussi par modeler la tradition orale elle-même. Comme le montre Fabio Viti dans son essai Les ruses de l’oral, la force de l’écrit, la version de Delafosse agit comme une matrice figée, à partir de laquelle les récits locaux se structurent, voire se réécrivent.
Ce phénomène, qu’on pourrait qualifier de « ré-oralisation d’un écrit », remet en question l’opposition classique entre tradition orale et culture de l’écrit. Dans le cas du mythe baoulé, l’oralité a été contaminée par une version écrite devenue dominante – d’autant plus puissante qu’elle a été transmise par les écoles, les livres d’histoire, les médias et les institutions coloniales, puis nationales. Dès lors, il est difficile de savoir ce qui relève d’un récit populaire ancestral et ce qui procède d’une construction imposée, parfois instrumentalisée à des fins politiques.
« Il faut sérieusement se demander […] si la tradition orale ne serait pas devenue, du moins dans ce cas précis, la transmission et la manipulation orale d’une véritable tradition écrite. »
Fabio Viti, Études africaines, 2007

Lieux du récit : Du cœur du royaume ashanti aux rives de la Comoé
🇬🇭 Kumassi, berceau de la légende
La ville de Kumassi (ou Kumasi), aujourd’hui l’une des grandes métropoles du Ghana, était au XVIIIe siècle la capitale du puissant royaume ashanti. C’est là que naît Abraha Pokou, au cœur d’une cour fastueuse, politique et militaire. Kumassi n’est pas seulement un décor dans le récit : c’est le théâtre des intrigues de succession, des complots, et du pouvoir absolu. C’est aussi un lieu chargé de mémoire, d’une importance majeure dans l’histoire de la Côte de l’Or et dans la formation des identités diasporiques entre Ghana et Côte d’Ivoire.
🇨🇮 Le fleuve Comoé, frontière entre vie et mort
Le fleuve Comoé marque symboliquement la rupture entre deux mondes. Situé aujourd’hui entre le Ghana et la Côte d’Ivoire, il représente dans le récit l’ultime obstacle entre le peuple de Pokou et la liberté. Mais c’est un obstacle aux exigences inhumaines : il demande le sacrifice d’un enfant « noble » pour ouvrir un passage. Le fleuve devient alors un personnage à part entière, presque une divinité, à la fois barrière, épreuve, et lieu de transformation. C’est après l’avoir franchi que naît le peuple baoulé, et que Pokou entre dans la légende.
Ces deux lieux – Kumassi et la Comoé – forment les pôles opposés d’un voyage initiatique : l’un représente l’origine, le pouvoir, la violence des hommes ; l’autre, le prix de la survie, la perte, et la renaissance.
Thèmes et messages : Mémoire blessée, pouvoir féminin et naissance d’un peuple
Le sacrifice : Acte de pouvoir ou de désespoir ?
Le cœur du récit tourne autour du sacrifice ultime : celui d’une mère qui donne son enfant à la mort pour sauver son peuple. Mais Véronique Tadjo ne se contente pas de raconter cet acte héroïque. Elle le décortique, le retourne, l’interroge. Était-ce un choix ? Un devoir ? Un geste dicté par les dieux ou par l’ambition politique ? Le sacrifice devient ici un miroir tendu au lecteur, un acte ambigu dont les motivations profondes ne cessent de glisser entre les interprétations possibles. Tadjo nous pousse à réfléchir à ce que nous sommes prêts à abandonner pour survivre — et à ce que ce renoncement nous coûte.
Le pouvoir féminin et ses paradoxes
Abraha Pokou est une figure de femme puissante dans un monde d’hommes. Elle observe, analyse, manœuvre. Elle donne des conseils stratégiques, participe aux décisions politiques, organise un exode, fonde un peuple. Mais ce pouvoir n’est jamais sans conséquences. Tadjo interroge les tensions entre maternité et autorité, entre le corps de femme et le rôle de reine. Faut-il renoncer à l’enfantement pour accéder aux sphères du pouvoir ? Le récit soulève la question du prix que les femmes doivent parfois payer pour exister dans les récits historiques.
Le mythe, entre mémoire et manipulation
Tout au long du livre, Tadjo brouille les frontières entre la légende et l’histoire. Elle joue avec le récit fondateur du peuple baoulé, en propose différentes versions, fait émerger des questions plutôt que des réponses. Et si ce n’était pas son fils ? Et si le fleuve ne s’était jamais ouvert ? Et si tout cela n’était qu’un symbole politique ? Le livre questionne la manière dont les mythes sont construits, transmis, instrumentalisés — que ce soit pour renforcer une identité, justifier une domination ou inspirer une nation.
L’identité collective et ses racines incertaines
En filigrane, Reine Pokou est une réflexion sur l’origine d’un peuple. D’où venons-nous ? À quel moment devient-on une communauté ? Tadjo place la naissance du peuple baoulé dans un acte de douleur et de rupture. La traversée du fleuve, comme celle de l’Atlantique dans une variation plus sombre, évoque les séparations irréversibles, les pertes, mais aussi la possibilité de refondation. L’identité n’est pas ici une donnée figée, mais une construction mouvante, traversée de mémoires fragmentaires.
La transmission et le silence
Enfin, Tadjo souligne que ce récit nous est parvenu par la parole, non par l’écrit. L’histoire de Pokou s’est transmise de bouche à oreille, modifiée à chaque génération. Dans une Afrique où la tradition orale domine encore largement la mémoire collective, l’autrice pointe le risque de la perte — mais aussi la liberté d’interprétation que cela laisse. La transmission devient un acte de pouvoir à part entière : que choisit-on de dire ? Que préfère-t-on taire ? Et qui décide de ce qui sera retenu ou oublié ?
Citations marquantes : Entre fatalité, légende et transmission
Reine Pokou est un livre traversé de phrases fortes, parfois oraculaires, parfois pleines de douleur ou de lucidité politique. Véronique Tadjo joue avec la densité du mythe, en faisant émerger des mots qui marquent, qui résonnent. Voici quelques citations qui, pour moi, résument toute la tension du récit :
« Préférez-vous sauver votre vie ou partir en grande pompe dans la mort ? »
C’est une question brutale, posée par Pokou aux dignitaires du royaume, qui renverse les priorités et interroge les illusions de grandeur face à l’urgence de survivre.
« Nana, murmura le grand-prêtre, lorsque la mort s’empare de sa proie, on ne peut pas l’empêcher de l’avaler. »
Une phrase empreinte de fatalisme, qui rappelle à quel point la tradition et le destin pèsent sur les décisions des vivants.
« Aucun royaume ne vaut le sacrifice d’un enfant ! »
C’est le cri du cœur, celui qui rompt avec l’héroïsme imposé par la légende. Une fracture intime, où la mère reprend le dessus sur la figure politique.
« Tout est possible dans la légende, la belle parole fabriquée pour apaiser le peuple, lui redonner confiance en l’avenir. »
Tadjo nous rappelle ici que les récits fondateurs ne sont jamais neutres. Ils rassurent, unifient, mais masquent aussi des zones d’ombre.
« Les anciens sont là pour nous aider à défricher le champ de la mémoire. Les initiés en connaissent toute l’étendue. Mais c’est toujours à contrecœur qu’ils dévoilent les mystères. Tant d’entre eux sont morts en les emportant, fermant ainsi les portes du passé. »
Une citation bouleversante qui dit tout de la fragilité de la mémoire orale, du poids du silence, et du savoir qui se perd avec les anciens.
« Désormais, nous nous appellerons “Baoulé” en mémoire de ton sacrifice. »
Cette dernière phrase, solennelle, scelle la naissance d’un peuple. Elle montre comment la douleur peut devenir fondation, comment le mythe donne forme à l’identité collective.
Ces paroles, disséminées dans le récit, sont autant de clés pour comprendre l’ambition de l’autrice : non pas raconter une histoire figée, mais ouvrir un espace de mémoire, de réflexion, et d’émotion. œuvre qui ne prétend pas dire la vérité, mais qui ose poser des questions intéressantes.
Mon avis : Quand l’attente d’histoire rencontre la fragmentation du mythe
Ma lecture de Reine Pokou a été traversée par des émotions mêlées. Dès les premières pages, le texte a réveillé en moi des souvenirs d’enfance : les soirées passées à écouter des récits autour de la reine Pokou, ces histoires transmises en Côte d’Ivoire qui nous reliaient à nos racines. J’ai retrouvé avec émotion la légende que j’avais entendue petite, ce moment fondateur où une reine sacrifie son fils pour sauver son peuple — un acte tragique dont est né le nom « Baoulé ».
Mais après cette première partie fidèle à la légende, j’ai peu à peu décroché. Véronique Tadjo fait le choix de ne pas raconter ce qui suit, de ne pas approfondir l’histoire du peuple baoulé ni celle de Pokou elle-même. Elle multiplie les interprétations symboliques, poétiques, parfois déroutantes. Elle explore des « et si ? » — et si le sacrifice n’avait pas eu lieu ? Et si ce n’était pas son enfant ? Et si tout cela n’était qu’une figure inventée ? Ce choix d’éclatement du récit m’a laissée sur ma faim.
Je comprends l’intention : ouvrir un espace de réflexion sur le pouvoir du mythe, la mémoire, la transmission. Mais mon esprit plus cartésien aurait préféré qu’on me raconte ce qu’on sait, ce qu’on suppose, ce qu’on imagine de manière construite. Qu’a fait Pokou après ? Comment son peuple s’est-il organisé ? Quelle femme était-elle vraiment, au-delà du sacrifice ?
Ce que j’espérais, au fond, c’était une plongée dans l’histoire de cette femme, à mi-chemin entre roman et recherche. Car cette reine a bel et bien existé. Le peuple baoulé existe toujours. Et entre la légende figée et le silence des archives, il reste tant à dire.
Pour qui ce livre est-il fait ?
Ce livre conviendra parfaitement aux lecteurs et lectrices sensibles à la dimension symbolique des récits, à ceux qui aiment qu’un texte interroge plutôt qu’il ne raconte, et qui apprécient les formes littéraires ouvertes, fragmentées, presque poétiques. Il plaira aussi à celles et ceux qui s’intéressent aux mythes fondateurs africains, aux traditions orales, à la manière dont les légendes nourrissent l’identité collective. Les lecteurs qui ont déjà apprécié L’Ombre d’Imana de Véronique Tadjo ou les œuvres d’auteurs comme Léonora Miano ou Chimamanda Ngozi Adichie dans leur dimension plus introspective et spirituelle y trouveront peut-être un écho.
En revanche, ce livre risque de désarçonner les lecteurs en quête d’un récit linéaire, d’un roman historique ancré dans des faits, avec un début, une suite et une fin. Si l’on attend une biographie romancée d’Abraha Pokou ou un approfondissement du contexte politique et social du peuple baoulé, on restera sur sa faim. Ce n’est pas un livre qui répond, c’est un livre qui ouvre — et parfois, cela peut laisser un sentiment d’inachèvement.
Véronique Tadjo : Une voix littéraire entre Afrique, mémoire et poésie
Véronique Tadjo est une autrice ivoirienne francophone, née en 1955 à Paris, elle a grandi en Côte d’Ivoire. Poétesse, romancière, illustratrice, elle partage sa vie entre l’Afrique, l’Europe et l’Afrique du Sud, où elle a longtemps enseigné. Son œuvre explore les thèmes de la mémoire, de l’identité, des blessures collectives et de la réconciliation. Elle mêle souvent histoire, mythe et engagement, dans une langue à la fois poétique et incisive.
Reine Pokou : Concerto pour un sacrifice, publié en 2004, s’inscrit dans cette démarche littéraire qui cherche moins à restituer un récit figé qu’à ouvrir des voies de compréhension et de questionnement. Elle y convoque la mémoire orale africaine, les silences de l’Histoire, et le pouvoir des femmes.
Parmi ses œuvres les plus marquantes, on retrouve L’Ombre d’Imana (2000), un témoignage puissant sur le génocide rwandais, En compagnie des hommes (2017), qui donne voix à l’épidémie d’Ebola, ou encore Loin de mon père (2010), un roman plus intime sur les secrets de famille. Elle écrit également pour la jeunesse, avec des albums et contes illustrés, et milite activement pour l’accès à la lecture et à la culture sur le continent africain.




Ce qu’il faut retenir
Ce que l’on sacrifie pour survivre.
Reine Pokou est un livre atypique, qui bouscule les attentes et sème davantage de doutes que de certitudes. Il ne raconte pas une histoire, il en propose plusieurs. Il ne reconstruit pas un passé, il explore ses failles, ses silences, ses possibles. Pour moi, cette approche a laissé un vide : un besoin de continuité, de réalité, d’ancrage. Mais pour d’autres, ce flou est peut-être la seule forme honnête de parler de ce qui ne peut plus être raconté avec exactitude.
La force du livre tient à cette ouverture. Il invite chacun à faire un pas de côté, à interroger ce que nous croyons savoir, et à écouter ce que les légendes ont encore à nous dire. C’est peut-être cela, au fond, le plus grand pouvoir des mythes : nous mettre face à ce que nous choisissons de transmettre — et à ce que nous acceptons de perdre.
Et si on prolongeait la discussion ensemble ?
L’histoire de la reine Pokou, comme tout récit profondément ancré dans une culture orale, se décline en multiples versions. Chaque village, chaque famille, chaque mémoire peut porter une nuance, une voix différente. Et c’est précisément cette richesse qui rend ce mythe si vivant et fascinant.
Si vous connaissez une autre version du récit, si vous avez grandi avec une histoire différente, ou si certains éléments vous interpellent, je vous invite à partager votre regard en commentaire. Ce blog est aussi un lieu de dialogue et de transmission : vos récits, vos souvenirs et vos lectures peuvent éclairer ce que les livres ne disent pas toujours.
🙏 Merci de contribuer à garder ces histoires vivantes, dans le respect des divers héritages.

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